Depuis la débâcle de Kidal, ce sont 285 de nos militaires qui vivent dans l’indignité totale. Après que nous ayons dénoncé cette situation honteuse, en milieu de semaine dernière, un contrôle physique avec trois visites successives ont eu lieu. Il s’agit de trouver finalement un dénouement heureux pour nos soldats en souffrance
La visite forcée de Mara à Kidal a créé d’énormes dégâts collatéraux à nos troupes. Alors, en président responsable, IBK se démêle de lui-même pour colmater les brèches.
C’est vraiment difficile de le dire, sinon tout malien averti sait que la visite de Mara a remis en cause la grande percée de nos FAMA à Kidal. D’où ne voulant pas être complice de cette situation chaotique pour l’histoire, le chef d’état major a voulu jeter l’éponge. Il a fallu diverses interventions à divers niveaux pour que le Général Mahamane Touré comme c’est de lui qu’il s’agit accepte de revenir sa décision. Mais, de sources bien informées, il aurait indiqué aux politiques de faire la politique et de ne jamais désormais prendre une décision unilatérale d’envoyer l’Armée en reconstruction à la boucherie. Depuis, Mara semble se mettre à l’égard de la gestion des affaires militaires. Laissant désormais la main libre au niveau ministre militaire contrairement à SBM, homme politique dont Mara a eu la peau. A la suite des événements de Kidal, il a été démis par le président IBK.
En effet, en milieu de semaine, selon des sources concordantes, des chefs militaires de la Minusma en compagnie des nôtres les auraient rendu visite. Pour connaître leur nombre exact, les corps qu’ils représentent avec les armes qu’ils ont. A l’issue de cette visite, ils risqueront de sortir de la difficulté dont ils vivent depuis les événements malheureux de Kidal.
Quoi qu’il en soit, ils sont six qui devaient participer à une formation commencée depuis quelques jours. Si rien n’est fait, ils vont tout perdre. Pire, ces hommes porteurs du tricolore malien ont aujourd’hui le moral au talon, s’estimant rejeter par la patrie sur notre propre territoire. Que Dieu sauve le Mali !
Boubacar DABO
SOURCE: Zénith Balé
