Dans la matinée du samedi 11 janvier 2025 le siège général de la BISIC Mali a abrité la cérémonie de remise de quinze (15) tricycles aux bénéficiaires des zones à forte migration (cercle de Nioro, de Kolokani, de Yélimani,de Djèma). L’événement était placée sous la présidence du Ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Mossa Ag ATTAHER, accompagné pour la circonstance des donateurs que sont sont la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC-Mali) et le Programme TOUNKARANKÉ.
Le ministre Mossa Ag ATTAHER s’est dit satisfait que la remise de tricycles aux associations de jeunes marque le début de la phase opérationnelle de la convention de partenariat avec le Programme TOUNKARANKÉ, ainsi que de la convention de partenariat entre ce même Programme et les maires des communes cibles. Mossa Ag ATTAHER estime que l’événement est symbolique à double titre : primo, il démontre la détermination de la BSIC-Mali et du Programme TOUNKARANKÉ à coopérer avec les acteurs locaux dans les villages, dans le souci de prévenir, de détecter et de répondre aux menaces de plus en plus croissantes de l’exode rural et de la migration clandestine ; Secundo, cette initiative revêt un caractère innovant qui mérite d’être salué et encouragé.
Aux yeux du ministre, le programme TOUNKARANKÉ s’inscrit en outre dans la concrétisation d’une vision commune avec l’ensemble des acteurs pour promouvoir un développement harmonieux des zones à forte migration. Et d’ajouter que cela n’est possible qu’à travers la mobilisation de la diaspora, du secteur privé (notamment les institutions bancaires), des assurances, des élus locaux, des opérateurs économiques locaux et du gouvernement. A cet effet, à travers son département, assure-t-il, le gouvernement du Mali reste fortement mobilisé pour soutenir toutes les initiatives qui appuient les actions en direction de la jeunesse, tout en menant des campagnes d’information et de sensibilisation des populations sur les risques et dangers de la migration irrégulière.
Par ailleurs, le chef de la tutelle invite l’ensemble des acteurs à souscrire aux démarches et initiatives similaires, comme l’ont déjà fait BSIC-Mali et le Programme TOUNKARANKÉ, dont la mutualisation des efforts rend nos villages plus attrayants et plus sûrs dans l’entrepreneuriat. « Notre rôle est de créer des conditions favorables à l’entrepreneuriat des jeunes partout au Mali, afin de faire reculer la pauvreté en luttant non seulement contre le chômage des jeunes, mais également contre le fléau de la migration irrégulière», a-t-il indiqué, avant d’inviter les bénéficiaires d’engins à en faire bon usage et à servir d’exemples du partenariat gagnant-gagnant que la démarche sous-tend.
Aly Poudiougou
Le Témoin