Le mardi 18 juin, save the children, à travers son projet dénommé « Rabat procces », a organisé un atelier d’échanges sous le thème : « projet pour promouvoir une gouvernance sous régionale efficace des migrations et protections des enfants et jeunes en modalité entre la côte ivoire, le Mali et le Burkina Faso ».
L’événement était présidé par le représentant du ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Moussa GUINDO, en présence des structures non gouvernementales et des associations.
Selon le document de termes de référence du projet, il a été mis en place un système informatisé de management des données sur les enfants et jeunes migrants (EJM), les services sociaux des ministères de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille (MPFEF) et de la Solidarité et de l’action humanitaire (MSAH), des cercles de Sikasso et de Kadiolo saisissent les informations collectées dans la base de données case data en officine et les synchronisent dès que la connexion internet est disponible. En effet, ces données sont exportées et font l’objet d’analyse sur la situation des EJM dans la zone d’intervention du projet.
De ce fait, le représentant du ministère de la Promotion de la femme de l’enfant et de la famille, Moussa GUINDO, a salué l’initiative de ce projet qui vient à point nommé. Il cadre, dit-il, avec le programme des services sociaux étatiques du Mali en charge des questions de migration des enfants et des jeunes.
Les résultats obtenus permettront aux structures étatiques et les autres acteurs de protections de l’enfant d’être outillés en matière de gestion de données relatives aux mouvements migratoires des régions frontalières entre la Côte d’Ivoire, le Mali, et le Burkina Foso, a-t-il affirmé.
Il a exprimé l’engagement du ministère de la Promotion de l’enfance de la femme et de la famille à poursuivre les actions du projet.
M. GUINDO a tenu à remercier l’Union européenne qui en est le principal bailleur dudit projet.
Le Coordinateur dudit projet, M. Vincent Dembélé, a pour sa part affirmé que « la mise en œuvre du projet a permis de générer des données concrètes sur les EJM et les tendances migratoires dans les zones transfrontalières entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso. Ces données fiables permettront au département en charge de la protection de l’enfant de faire des planifications réalistes et de mener des actions de plaidoyer auprès des autres ministères partenaires pour obtenir plus de ressources en faveur de la protection des EJM.
Pour rappel, l’objectif de ce projet est de présenter les résultats clés et les différentes tendances migratoires sur les EjM ; partager les expériences, les bonnes pratiques, les leçons apprises ; identifier les défis, les difficultés rencontrées afin de discuter ensemble des propositions de solutions favorables. Il s’agit également de faciliter le renforcement de la collaboration entre acteurs étatiques et non étatiques, parties prenantes clés de l’action, de faire des recommandations pour améliorer l’action. Le projet mène aussi des plaidoyers auprès des autorités présentes pour plus de moyens en faveur des services sociaux.
Par Jean Pierre Keïta