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MICRO TROTTOIR: La musique ne nourrit pas son homme

Du bout de ses 18 ans, cet étudiant ne cherche pas loin pour dire la musique rapport peu à ceux qui ont embrassé ce métier. Son analyse n’est pas sans arguments.

 

Etudiant : Je pense que le marché de la musique est en mauvais train surtout par rapport aux temps anciens. Avant, on avait un bon système, mais tel n’est plus le cas aujourd’hui. Si aujourd’hui, ton seul travail est de chanter tu ne pourras jamais subvenir à te besoins ni à ceux de ta famille : les griots peuvent avoir quelque chose en faisant des louanges. Par exemple, il suffit que j’achète un seul album pour que tous mes amis puissent l’avoir. Il n’y a plus de moralité dans les chansons des artistes d’aujourd’hui, je préfère aller au concert des grands artistes traditionnels que d’aller suivre des petits rappeurs.

Le problème est aussi bien vrai qu’on peut imiter des gens, mais nous ne savons pas imiter, c’est aussi un de nos grands défauts. Les artistes doivent eux mêmes faire des études de faisabilité. Personnellement, j’aime les musiques maliennes que toute autre musique. Le public doit aussi savoir que ces artistes vivent du fruit de leur travail, chacun doit s’acquitter de son devoir.

Anna Marie Yvonne Traoré (Stagiaire)

Mali Tribune

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