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Meurtre de Yoro Ould Daj

Le chef d’état-major de MAA plate-forme, Yoro Ould Dah mehri a été tué, le mardi dernier, dans le secteur de tamkoutat par des individus non  identifiés en motos. Son garde du corps Abdoul O Nafin a aussi été tué. Yoro était allé voir son groupe. On ignore encore les véritables raisons de ce meurtre encore moins les auteurs même si certains n’hésitent pas à pointer du doigt les éléments de l’EIGS. On sait que Yoro est aussi un personnage très controversé raison pour laquelle son meurtre pourrait aussi relever d’un règlement de comptes.  Il faut rappeler que Yoro est le chef d’état-major du MAÀ plate-forme et l’un des responsables du MOC de Gao. Il a récemment été placé par le Conseil de sécurité de l’ONU dans une liste de personnes à sanctionner pour implication dans la mise en œuvre de l’accord issu du processus d’Alger. Sous l’occupation de 2012 il était l’un des responsables de la police islamique de Gao. Puis arrêté par l’armée en 2013 avant d’être relâché. Sa mort pourrait avoir des répercussions au niveau du processus de paix en cours.

Lelehoye : Des familles fuient la localité

La localité de Lelehoye, située à une dizaine de kilomètres d’Ansongo ressemble à un village fantôme, le lundi 10 février dernier. La population sous la menace des groupes djihadistes a quitté le village pour se réfugier dans d’autres localités voisines. « Tous ceux qui avaient les moyens de quitter le village sont partis. Seuls ceux qui n’ont pas les moyens, sont restés », a dit un habitant sous couvert de l’anonymat. « Ils nous ont menacés de s’en prendre à nous si nous ne partions pas d’ici. Ils sont venus exécuter un habitant hier », poursuit notre interlocuteur.

Selon des sources locales, tout est parti de l’assassinat d’un habitant du village par des présumés djihadistes, le week-end dernier, dans le village. La victime enlevée quelques jours plutôt, était accusée par ses bourreaux d’avoir collaboré avec la Force française Barkhane. Et il aurait d’ailleurs témoigné à visage découvert dans un reportage de la chaîne française France 24.

Après ce meurtre, les présumés djihadistes ont demandé à la population de quitter le village avant quelques jours sous peine d’être tuée. Aussitôt après cette menace, les habitants de Lelehoye avec à leur tête, le chef du village, ont commencé à plier bagage. Aujourd’hui, plus d’une dizaine de familles déplacées sont arrivées à Ansongo. Plus d’une trentaine d’autres ont quitté pour d’autres localités. Au même moment à Ouatagouna, où deux personnes ont été assassinées, la semaine dernière, des déplacements massifs sont signalés. Plus d’une dizaine de familles ont déjà quitté le village pour Gao. Actuellement la mairie de la localité est fermée et aucune autorité n’est présente.

Niono :

3 militaires  tués lors d’une attaque

Le poste de Alatona, localité relevant du cercle de Niono, dans la région de Ségou, a été la cible d’une attaque attribuée à  des radicaux. L’attaque est survenue aux environs de 03h25. Le bilan fait état de 03 gendarmes tués, 03 militaires blessés et 02 véhicules militaires emportés. Un incendie s’est même déclaré à poste de commandement suite à cette attaque. Rappelons que quelques heures avant cette attaque des éléments radicaux avaient tenté la même chose au poste de Niono, plus précisément à Sorowel, mais ils ont été repoussés par les militaires. Cette attaque intervient alors que des alertes avaient été données sur l’imminence d’une attaque visant la région de Ségou. Beaucoup pensaient que c’était le festival sur le Niger qui était la cible. Pour l’heure, il n’y a pas encore de revendication même si Alatona fait partie de la zone d’influence des éléments de Koufa. Toutefois, un groupe agissant non loin de cette zone faisant défection dans les rangs de Koufa, a prêté allégeance à l’Etat islamique.

 Gao :

 

Yanfolila :

Signature  d’un procès-verbal de conciliation

La signature du procès-verbal de conciliation entre les villages de Dalagouè, Daolila et Mandebala, dans la commune de Gouaniaka cercle de Yanfolila a eu lieu mardi dernier à Kalana. L’événement a été présidé par le Préfet du cercle, président de la commission foncière du cercle. Selon des habitants, la fin de ce conflit qui a duré une dizaine d’années favorisera l’entente et le vivre ensemble entre les communautés.

Transports :

27 millions d’euros pour le bitumage du tronçon Kaloumba-Nara,

Le Conseil des ministres, réuni le 15 janvier 2020, a acté le projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction et de bitumage de la route Kwala-Mourdiah-Nara, sur la section 2 : Kaloumba-Nara. Le marché, dont le délai d’exécution est de 18 mois incluant les saisons de pluies, sera exécuté par l’entreprise GREEN LINE pour un montant de 17,54 milliards de FCFA (26,70 millions d’euros) hors taxes et hors douanes.

La construction de la route Kaloumba-Nara, d’une longueur de 54,05 km, contribuera notamment à améliorer les conditions de transport des personnes et de leurs biens sur le corridor Bamako-Nouakchott et à promouvoir l’économie du Mali.

Rappelons que le Mali et la Mauritanie partagent une frontière commune de plus de 2 000 km sur quatre régions : Kayes, Koulikoro, Ségou et Tombouctou. En plus de l’amélioration du réseau routier, les deux pays travaillent, depuis des années, à résoudre les difficultés liées à l’escorte des transporteurs et au nombre important de postes de contrôle. Des entraves ont pour effet induit le surenchérissement des coûts du transport et des marchandises, doublé d’une perte considérable de temps.

 

Source : L’Aube

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