Le département de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement a tenu hier dans les locaux de sa direction des finances et du matériel un atelier de validation du budget-programme 2016 et les réalisations de l’exercice 2015. Le bilan des réalisations de l’exercice 2015 est chiffré à plus de 81 milliards de F CFA.
L’atelier de validation était présidé par le conseiller technique, représentant le METD, Adama Guindo. Il avait à ses côtés le DFM, Souleymane Traoré, et le directeur adjoint des routes, Abdoulaye Daou.
Il s’agissait, pour les participants, de valider les résultats des concertations tenues à l’interne sur les réalisations du budget-programme pour l’exercice 2015 et celui de 2016. L’objectif de ce budget-programme est de contribuer au désenclavement intérieur et extérieur du pays, à la sécurité dans le transport et la réduction des risques météorologiques et climatiques.
S’agissant du budget-programme de l’exercice 2015, il est estimé à environ 81 milliards de F CFA. Plusieurs domaines ont été concernés, la construction et l’entretien des routes (estimés à près de 60 milliards de F CFA), le développement et la sécurisation des transports de surface et maritimes, le développement de la cartographie, de la topographie et de l’assistance météorologique.
Il faut noter qu’en 2015, le taux des routes bitumées a augmenté de 9,54% et en 2016, il va passer à 24,54%. 2015 a été marqué par la construction de routes et le bitumage de plusieurs axes notamment le tronçon Bandiagara-Bankass-Koro-Frontière Burkina Faso (74 km), la voie d’accès à la Cité universitaire de Kabala, l’axe Gao-Bourem-Taoussa (30 km), Mahina-Bafoulabé. L’année 2016 va être marquée par la poursuite des travaux engagés en 2015 et de nouveaux projets comme l’axe Bourem-Kidal, d’une longueur de 100 km, ainsi que des travaux de réhabilitation de voirie à Ségou, Mopti, etc.
Le représentant du ministrea invité les participants à tirer les enseignements pour amplifier les acquis et proposer des solutions idoines et réalistes pour remédier les insuffisances liées à la bonne conduite des projets.
Il s’est dit convaincu que le développement socio-économique de notre pays dépend fondamentalement du développement et de la promotion des infrastructures de transport (routière, aérienne, ferroviaire, fluviale et maritime. M. Guindo a invitéles acteurs à la gestion efficiente des ressources financières insuffisantes.
Ousmane Daou
Source : l’indicateur du renouveau