Les deux acteurs principaux du mouvement anti-IBK font de moins en moins parler d’eux. Mahmoud Dicko et Kaou Djim, le mentor et l’adepte, ont tous deux et en même temps quasiment disparu des radars. L’un a la suite de son apparition malencontreuse sur une tribune de Housseini Amion Guindo, l’autre après une menace brandie par ses collègues conseillers de lui faire payer ses ardeurs pro-Asslmi Goita au prix fort de l’ultime sanction disciplinaire. De quoi freiner l’élan du faiseur de roi et non moins ancien ancien porte-parole de la CMAS, qui devrait se sentir très mal à l’aise d’être sevré des moyens d’afficher sa disponibilité pour son nouveau mentor au détriment de l’ancien devenu détracteur de la Transition. Quoi qu’il en soit, on assiste depuis quelques temps à une nette baisse de régime de la guerre à distance que se livrent beau-père et gendre, qui en ont pris chacun un coup de massue dont ils ne se relèveront sans doute pas de sitôt.
Une enquête domaniale à la phénix au CNT
À qui profite l’éternel retour de la vente des immeubles publics sur la scène publique ? En dépit des explications constamment fournies sur la question ainsi que sur une responsabilité à plus haut niveau, la problématique revient sans cesse en leitmotiv et vient d’être remise au goût du jour par la polémique autour de l’INA. Après l’assemblée nationale, c’est au tour du CNT et de sa commission en charge des Domaines de prendre le relais pour une énième tentative de tirer au clair la vente des immeubles vétustes de l’Etat. Il est pourtant de notoriété publique que les transactions y afférentes ont été entourées de toutes les précautions à la fois pour la valeur vénale desdits domaines mais également pour les opérations de vente. Qui plus est, les recettes générées par lesdites cessions ont fait l’objet d’une budgétisation dans la loi de finances et déjà consommées comme tel, tandis que que la plupart des acquéreurs disposant déjà de leurs immeubles ont investi des centaines de millions pour ériger de nouveaux bâtiments à leur place.
La Rédaction
Source: Journal Le Témoin- Mali