C’est donc une nouvelle déconvenue militaire qui vient d’être infligée aux éléments de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara. Comme les fois précédentes, c’est la prompte réaction des combattants de la Coalition MSA/GATIA qui a permis de remettre de l’ordre.
Tout s’est déroulé, tôt durant cette matinée du lundi 24 décembre lorsque des individus lourdement armés en provenance du Niger, ont attaqué un poste avancé de la coalition GATIA-MSA dans la localité d’Infototane (cercle d’Anderamboukane). C’était sans compter sur la réaction des combattants de cette coalition qui ont eu vent de l’imminence de l’attaque grâce l’information à leur réseau de renseignements. Ce qui leur permis de tendre aux assaillants. Cueillis à froid, ces derniers ont laissé derrière 15 cadavres appartenant à leurs éléments. Dans leur fuite, ils ont également abandonné du matériel roulant, des armes et des munitions. Aucune perte en vie humaine, ni blessé, n’a été enregistré dans les rangs de la coalition GATIA-MSA. Le restant des assaillants a fui en territoire nigérien.
Ces affrontements interviennent cinq jours après que des assaillants issus de la même bande criminelle aient fait irruption à Abanguilou, un campement nomade situé dans le cercle de cercle d’Anderamboukane, région de Ménaka, le mercredi 19 décembre dernier. Ils y ont exécuté froidement 6 civils. Et la poursuite engagée par les combattants du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) de Moussa Ag Acharatoumane, impliqué dans le processus de paix, a permis de neutraliser une dizaine d’assaillants vers la frontière nigérienne. Cependant, trois combattants du même mouvement avaient péri lors des accrochages.
Signalons qu’après la destruction de la quasi-totalité des bases dont ils détenaient dans la région de Ménaka et leur fuite vers le Gourma où ils ont été acculés, les éléments de l’EIGS ne s’en prennent désormais qu’aux civils en guise de représailles.
Raison pour laquelle les combattants de la coalition ont décidé de renforcer leurs positions afin de parer à toute éventualité et pour mieux assurer la protection des personnes et de leurs biens dans la région de Ménaka et même au-delà.
Source: Kibaru