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Méfaits des mutilations: les députés édifiés

Une rencontre d’information et d’échanges avec des députés sur les méfaits et conséquences des mutilations génitales féminines (MGF) s’est tenue, le vendredi dernier, dans la salle Alassane Mahamane HAIDARA de l’Assemblée nationale.

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La cérémonie d’ouverture était présidée par la 5e vice-présidente de l’Assemblée nationale, l’honorable Aïssata Belco MAIGA. Elle était entourée de la présidente du Réseau des parlementaires pour la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, l’honorable FOMBA Fatimata NIAMBALI, et de la directrice nationale du Plan international-Mali Fadimata ALAINCHAR.
«L’activité qui nous réunit ce matin est d’une importance capitale, elle est la suite d’une série de missions effectuées par le réseau dans plusieurs zones couvertes par plan international-Mali en vue d’échanger, d’informer et de sensibiliser les élus sur les méfaits et les multiples conséquences des MGF/E», a déclaré FOMBA Fatimata NIAMBALI.
Selon la députée élue à San, l’excision est une vielle pratique qui a de graves conséquences médicales (infection, kystes, incontinence, contamination par le VIH/SIDA), sociales, psychologiques et économiques.
‘’Les victimes sont exposées à des conséquences néfastes à court et long terme dues à des organes atrophiés, à des cicatrices inhibant la sexualité et les fonctions de reproduction et à des problèmes récurrents’’, a martelé la présidente du réseau des parlementaires pour la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
C’est pourquoi, a-t-elle dit, le réseau des parlementaires pour la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles en partenariat avec Plan international-Mali a entrepris une série d’activité visant à : informer et sensibiliser les parlementaires et les membres du gouvernement sur les conséquences néfastes de l’excision; informer et sensibiliser les élus locaux sur la gravité des conséquences liées à l’excision et l’urgence d’abandonner cette pratique; inciter les parlementaires à l’adoption d’une loi contre la pratique de l’excision au Mali.
La directrice nationale Plan international-Mali, Fadimata ALAINCHAR, a beaucoup insisté sur l’implication des parlementaires dans la lutte contre l’excision, en adoptant des lois contre la pratique des MGF au Mali.
Selon la 5e vice-présidente de l’Assemblée nationale, l’honorable Aïssata Belco MAIGA, la lutte contre les mutilations génitales féminines reste une préoccupation majeure pour le Mali, en témoignent les différentes conventions ratifiées par notre pays dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. L’engagement politique du Mali contre l’excision s’est manifesté par une série d’actions entreprises depuis 1984 avec la mise en place le COMAPRAT (Comité malien de lutte contre les pratiques traditionnelles), le CNAPN (Comité national pour l’éradication des pratiques néfastes), le PNLE (Programme national de lutte contre la pratique de l’excision.
Notons qu’au Mali l’enquête démographique sanitaire (EDS 2012-2013), 91% des femmes âgées de 15 à 45 ans, sans les régions du Nord (Tombouctou, Gao et Kidal), a subi la pratique des mutilations génitales féminines.

Par Hamidou TOGO

 

Source: info-matin

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