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Meeting unitaire hier palais de la culture: l’opposition étale ses contractions

Les opposants au président Ibrahim Boubacar Keita, qui contestant les résultats provisoires du scrutin du 29 juillet dernier, étaient, hier mardi, au Palais de la culture en meeting, pour se faire entendre. Environ 16 candidats étaient au rendez-vous pour crier à la fraude et exiger la démission du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation en charge de l’organisation du scrutin

Au cours de la rencontre, les opposants semblaient divisés autour de l’essentiel. Pendant que certains poussent le zèle jusqu’à réclamer une nouvelle Cour constitutionnelle, d’autres estiment qu’il y a eu des erreurs qu’il faut corriger
Face à l’auditoire, on notait la présence de Choguel Kokala Maiga du MPR; Aliou Diallo de l’ADP-Maliba; Soumaïla CISSE de l’URD; Dramane Dembélé; ME Mountaga TALL du CNID; ME Mohamed Ali BATHILY; Moussa Sinko Coulibaly; Daba DIAWARA; Modibo KADJOKE; Kalfa SANOGO Oumar MARIKO; Mamadou TRAORE.
De même, certains candidats, tel que Housseini Amion GUINDO; Mamadou IGOR DIARRA; Modibo SIDIBE; Modibo KONE; Hamadoun TOURE, étaient représenté.
Sur les pancartes, on pouvait lire: “la démocratie et la république en danger”; “Non à la colonisation des médias d’État”; “Non à la dictature et à la fraude”. “Démission du ministre Ag ERLAF”.
Au cours des différentes interventions, trois positions distinctes se dégageaient, les modérés et les jusqu’au boutistes.
Ainsi, selon Soumaïla CISSE, tous ceux qui sont là aiment le Mali. Un pays, qui selon lui, a connu une gestion catastrophique sous les 5 dernières années de la part du régime. «Nous ne voulons pas que le pays soit dirigé par la corruption et la gabegie. Ce n’est pas, de l’avis de Soumaila CISSE, le Mali que nous avons connu.
«Nous n’accepterons pas la dictature de la fraude dans notre pays», a-t-il dit. Avant de demander le recomptage des votes et la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote.
Il est soutenu dans cette logique par le candidat de l’ADP-Maliba, qui estime que plus de 200 000 voix lui ont été volé. Pour lui, il faut le rétablir dans ses droits. Pour cela, il appelle à une expertise spécialisée de l’étranger qui va vérifier les empreintes digitales et rejeter des votes multiples.
Par contre, pour d’autres candidats, qui ont atteint à peine les 1% des voix, il faut une nouvelle Cour constitutionnelle. Selon Mohamed Ali BATHILY, la présidente de ladite Cour est incompétente pour statuer sur les résultats du scrutin. Car, dit-il, elle s’est rendu complice du ministre de l’Administration territoriale dans la délivrance frauduleuse des procurations dans la violation de la loi qu’elle est sensée appliquée.
Une troisième tendance, plus radicale pense qu’il y’a pas eu de vote le 29 juillet 2018. Parmi lesquels, Me Mountaga TALL, Choguel Kokala MAIGA, le Dr Oumar MARIKO, le général Moussa Sinko COULIBALY, qui invitent la Cour, que Me BATHILY a pourtant récuse, à invalider purement le scrutin. Dans le cas contraire, Dramane DEMBELE, indique que tous les candidats ont leur résultat qu’ils vont publier. Et sur la base duquel, un nouveau président sera élu. D’ailleurs l’ex- général Moussa Sinko COULIBALY a donné rendez-vous à l’auditoire pour l’investiture du nouveau président le 4 septembre 2018 au Palais de la Culture.

Par Abdoulaye OUATTARA

Info-matin

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