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Meeting pour la liberté d’expression : Deux collectifs s’engagent pour que Ras Bath reprenne le micro.

Le collectif des journalistes pour la liberté d’expression et le Collectif pour la Défense de la République en commun pour soutenir Mohamed Youssouf Bathily dit RAS BATH privé de micro ont organisé un meeting. C’était ce samedi 29 octobre à 16 heures à la Maison de la Presse.

Mohamed Youssouf Bathily Ras Bath conference

Pour la circonstance, il y eut des témoignages. Déterminés dans leur soutien pour défendre la vérité et combattre l’injustice, les collectifs ont tenu en haleine les journalistes. De Abdoulaye F Coulibaly à Abdoul Niang, ils étaient au nombre de sept à montrer combien ils tiennent à RAS BATH, à la vérité, à la justice et combien ils détestent l’injustice, la corruption.

Après le refus d’autoriser une marche le matin, le collectif des journalistes pour la liberté d’expression et le collectif pour la  Défense de la République (CDR) ne baissent pas les bras. Ainsi, ils organisent ce même jour samedi 29 octobre à 16 heures un meeting à la Maison de la Presse.

Ce meeting était principalement basé sur les témoignages. En effet, Abdoulaye Fama COULIBALY, confrère du journal le combat, est le premier à prendre la parole. Selon lui, RAS BATH est un homme important dans la société et populaire. Pour preuve, dit-il, depuis le déclenchement de ce problème, il bénéficie du soutien de plusieurs citoyens. RAS BATH devrait être arrêté en tant que journaliste pour délit de presse, ajoute M. COULIBALY. A toutes ses émissions, continue le confrère, il offre deux possibilités à tout un chacun. Selon Abdoulaye Fama, il dit “ si ce que je dis concernant toi ne plait pas, n’hésite pas à porter plainte contre moi ou il t’offre le droit de réponse comme ce fut le cas avec le maire de Gao, Sadou DIALLO. “

Après M. Abdoulaye COULIBALY vient Drissa COULIBALY ancien combattant de l’armée libérienne. S’estimant victime d’une trahison de la  part du Gal Didier DAKOUO, il dit qu’ils étaient au nombre de 400 combattants venus du Libéria. Selon M. COULIBALY, après cet acte du GAL Dakouo, ils ont porté plainte partout où elle pourrait être portée mais aucune réaction pour rendre justice. Donc, il s’est alors intéressé à RAS BATH pour qu’il fasse lumière de la situation lors de son émission. “Que les gens se détrompent, RAS BATH n’a jamais démotivé les militaire”, dixit le Capitaine COULIBALY.

Sacko KEITA, président du CDR suit le capitaine. Selon lui, le CDR soutien RAS BATH parce qu’il ne fait que dire la vérité. Comme on le dit en bambara, les gens n’aiment pas celui qui dit la vérité. Il prend l’exemple sur le Shérif de Tamani. Il a été suspendu sur la radio Mali à l’époque. Mais qu’est ce que Shérif disait, rappelle M. KEITA, “Rien que la vérité qui finira par triompher ! “

Ras KIBE est la 4ème personne à intervenir. Il dit “Nous sommes sur la scène d’éveil de conscience. ” Selon lui, grâce à Ras BATH, la jeunesse malienne connait ses droits, ses devoirs et qu’est ce que c’est que la vraie révolution. “Grâce à RAS BATH, nous ne permettons plus à aucun député ni maire de détourner nos fonds comme avant.”, ajoute-t-il.

Kadiatou GASSAMA intervient après Ras KIBE. Elle dit “Je suis là pour BATHILY. Qu’à Dieu ne plaise, BATHILY sera libéré. Nous demandons au Président de la République et son gouvernement de libérer BATHILY.

Après Mme GASSAMA, témoigne l’avant dernière personne, Tidiane TANGARA, Directeur de publication du journal “Le Dénonciateur.” D’abord, il tient à remercier tous les hommes de média singulièrement le président de la Maison de la Presse. ” Nous défendons la vérité. “, dit-il. Selon lui, le collectif des journalistes a écrit à tous ceux qui peuvent jouer un rôle dans la  presse. Les Ambassades, le Premier ministre, le ministre de la Justice, le ministre de la Communication sont tous informés de cet événement. Et d’ajouter : “La constitution du Mali garantie la liberté d’expression.” D’après lui, RAS BATH a été arrêté en toute violation des textes de notre pays. Puisqu’il a été arrêté après 19 heures, or, dit-il, la loi dit que l’arrestation n’est plus possible à partir de 17 heures. Selon M. TANGARA, l’article 4 de la constitution dit que tout citoyen ayant un niveau d’étude supérieur, bac plus 3 ou bac plus 4 peut être journaliste. Mais à condition que ce dernier fasse le stage d’un an dans un organe de presse. L’article 62 et 63 dit qu’un journaliste ne doit pas être poursuivi à la police ni à la gendarmerie mais au tribunal, ajoute le Directeur. Il s’adresse au ministre de la Justice que s’il ne libère RAS BATH, le collectif révèlera toutes les confidences de M. le ministre.

Enfin la dernière personne, Abdoul NIANG, prend la parole en ces termes. Selon Abdoul NIANG, le ministre de la Justice et la Sécurité d’Etat ont pour mission d’enfermer, de nuire, de dénigrer RAS BATH et ses compagnons. Plusieurs stratégies en leur encontre, le piratage des comptes face book, l’impulsion des fausses rumeurs, etc. “Tout ce que nous demandons, c’est de rendre justice à notre frère victime d’injustice. Voilà pourquoi nous sommes intimidés, menacés de mort, vilipendés“, dit-il. Il finit son intervention en disant que d’ici la fin de la semaine s’ils n’obtiennent pas de réaction favorable, ” nous organiserons un setting au ministère de la justice.

Que la voix du peuple soit libérée !

Vive la liberté d’expression !

Yacouba TRAORE

 

 

Source:  Zénith Balé

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