Opération Espoir, Tous FAMA, a organisé ce vendredi 13 mai 22 à la place de l’indépendance de Bamako et dans d’autres localités du Mali un meeting de soutien à l’armée malienne. Plusieurs organisations de la société civile, des leaders politiques et d’opinions, des associations féminines et des organisations des jeunes sont tous sortis massivement pour soutenir les FAMA contre l’insécurité l’injustice, la corruption et l’impunité.
« Notre armée républicaine du Mali ne cesse d’engager des succès palpables qui malheureusement font des jaloux au point de procéder à des allégations mensongères des véritables campagnes de dénigrements, d’intoxication, de désinformation en taxant nos forces armées de défense et de la sécurité d’être auteurs d’exactions, d’exécution sommaires », lu Mohamed O Dembélé sa déclaration.
Des milliers des manifestants de « l’Opération Espoir, Tous FAMA » ont pris d’assaut le boulevard de l’indépendance de Bamako ce vendredi dernier pour manifester non seulement leur soutien aux forces armées maliennes mais aussi aux autorités de la transition. Ces manifestants contestent la présence des forces étrangères au Mali tel que Barkhane, Minusma entre autres. « À bas la France ! à bas la CEDEAO ! à bas la MINUSMA », brandit un manifestant. Ces jeunes dénoncent également l’espionnage des camps militaires maliens par la France et le charnier découvert à Gossi après le départ de Barkhane.
« La France, sachant qu’elle va perdre pied et qu’elle va être chassée en Afrique, déjà en Centrafrique et aujourd’hui à Bamako, elle raconte des histoires », précise la manifestante Coumba Yarissi. Et d’ajouter qu’elle vie de vol des mensonges et ça va s’arrêter.
Selon Aboubacar Sidick Fomba, membre du Conseil National de la Transition, « la voix est livre pour la France, l’union européenne pour quitter le Mali. » il soutient qu’après avoir chassé l’ambassadeur de France, ses militaires, il faut également chasser sa monnaie coloniale. « La France doit être pourchassée pour génocide au Mali », accuse M. Fomba. Et propose au président de la transition, qu’une fois chassé la MINUSMA, de mettre en œuvre une nouvelle constitution du Mali aux attentes du nouveau Mali. Pour l’activiste Sékou Tounkara, ils combattent le Président de la Transition parce qu’il veut donner au peuple malien sa dignité et sa souveraineté. « Nous ne sommes pas des antis français, nous voulons restaurer notre dignité et notre intégrité », rappelle le Politologue Tounkara. Et d’ajouter qu’ils ne sont contre ni le peuple français ni le peuple ivoirien et autres.
Pour le leader de Héré wolo debout sur les remparts, Adama Ben Diarra dit Ben Le Cerveau : « les forces de défense et de sécurité sont les seules à conjuguer les quatre verbes au premier groupe au présent de l’inductif grâce au leadership du président de la transition, Col Assimi Goïta. Recruter, former, équiper et gagner. » Ainsi, à la fin de son intervention, il a expliqué que la France cherche à incriminer trois haut gradés de la hiérarchie militaire afin de les trainer à la Cour Pénale Internationale à initiative de la France. C’est pourquoi selon lui, cette campagne d’intoxication contre nos FAMA lors de ses opérations professionnelles à Mourrah. Il s’agit du président de la transition, Col Assimi Goïta, Sadio Camara, ministre de la défense et le Général Oumar Diarra, Chef d’Etat-major des armées. Mais, il prévient la France que cela n’arrivera pas car les maliens et les maliennes sont avec leurs forces armées et son président de la transition et mis en garde les Etat Unis de craindre la colère du peuple de Modibo Keita.
Ainsi, Mohamed O Dembélé déclare que : « L’opération Espoir Tous FAMA » est un sursaut national qui doit servir de baromètre pour la communauté internationale et surtout aux autorités françaises pour comprendre que le peuple souverain du Mali soutien et soutiendra toutes les actions passées, pressentes et futures de ses forces armées de défense et de sécurité.
Kossa Maïga
Source: Canard déchainé