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Médias : UNE ALLIANCE POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION

L’Alliance des journalistes pour la paix (AJP), crée en 2012, remplit sa vocation de s’impliquer dans la recherche de la paix dans notre pays en partenariat avec la Maison de la. Cette alliance qui regroupe l’ensemble des associations de presse du Mali, s’emploiera, à travers différentes activités, à faire jouer à la presse un rôle majeur dans la recherche de solution à la crise, en participant à la sensibilisation de nos concitoyens sur le futur accord d’Alger.

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L’initiative a été lancée lundi après-midi à la Maison de la presse, sous la présidence du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, Mahamane Baby, qui avait à ses côtés les présidents de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné, de l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM), Oumar Baba Traoré, de l’Association des éditeurs de la presse privée du Mali (ASEP), Birama Fall, et le coordinateur de l’Alliance des journalistes pour la paix, Makan Koné.

Le président de la Maison de la presse a jugé l’initiative salutaire et a promis que la presse malienne sera aux côtés de l’alliance et jouera son rôle de sensibilisation et d’information des citoyens sur le futur accord d’Alger pour la consolidation de la paix.

Makan Koné a expliqué que l’alliance entendait fédérer les efforts déployés par l’ensemble de la presse depuis l’éclatement de la crise au Mali, en 2012. La structure travaillera ainsi avec les partenaires de la presse, les associations de journalistes, le gouvernement et les amis du Mali pour la paix et la réconciliation nationale, a-t-il indiqué. « On attend l’accompagnement des autorités dans le cadre, par exemple, de la création d’un lexique pour la paix. Il y a des mots qu’il faut utiliser, il y a d’autres qu’il ne faut pas utiliser, par exemple il faut arrêter de dire le nord Mali. Il faut plutôt dire le nord du Mali ou le septentrion. Quand on négocie avec les gens, ce n’est pas bien de les traiter de groupes armés, de mouvements armés ou de frères égarés. Il y aura dans le lexique plus d’une centaine de mots qui seront consignés dans une brochure à distribuer partout à travers le Mali. Cela demande des moyens. Nous avons les initiatives et la volonté, nous avons besoin d’accompagnement et de soutien », a-t-il plaidé.

Le ministre Mahamane Baby a jugé, lui aussi, que l’initiative était « excellente » car toute idée qui va promouvoir la paix dans notre pays est la bienvenue. « Je suis extrêmement heureux que les communicateurs jouent un rôle important par ce qu’ils écrivent, disent et montrent à la télévision. Nous saluons l’initiative, car le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita tient beaucoup à la paix et à la réconciliation nationale. Tous les fils du pays doivent s’asseoir, discuter et régler leurs différends sans prendre les armes », a souligné le porte-parole du gouvernement.

Youssouf KONATE

 

 

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