Invité de l’émission Afrique matin, Me Kassoum Tapo, président du Mouvement pour la Refondation du Mali (MOREMA), membre du Cadre d’Echange des Partis et Regroupements Politiques pour une Transition Réussie au Mali, a répondu aux questions de David Baché, sur les antennes de RFI.
Selon Me Kassoum Tapo, à compter du 25 mars 2022, le cadre exige la mise en place d’un nouveau Conseil National de Transition, qui va servir d’organe législatif, d’un nouveau gouvernement avec un Premier ministre neutre et d’un nouveau Président civil. Il a noté que le directoire du Cadre va se réunir pour prendre des décisions, mais vraisemblablement ils ne vont plus reconnaître les autorités de cette Transition et exigeront donc une nouvelle Transition. Si les autorités actuelles ont montré qu’elles bénéficiaient d’un fort soutien populaire, notamment lors des manifestations du 14 janvier 2022, Me Tapo pense que les Maliens sont sortis pour protester contre les sanctions de la CEDEAO. : « Mais ils n’ont jamais demandé à donner carte blanche à ces autorités pour rester au-delà du mandat que les forces vives de la Nation leur avaient donné », a-t-il ajouté. Pour lui, tout ce qu’il y a derrière la révision de la Charte de la Transition, c’est pour (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON