La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a organisé le jeudi un point de presse à son siège sur la conclusion de la réunion consultative ministérielle sur le processus de paix et la mise en œuvre de l’Accord de paix au Mali.
La conférence, animée par Mme Mbaranga Gasarabwe, représentante spéciale du secrétaire général de la Minusma avait pour objectif de partager avec les journalistes les conclusions issues de la réunion consultative ministérielle sur le processus de paix au Mali.
Les Nations Unies ont tenu le 1er octobre, en marge du débat général de la 70è session de l’Assemblée générale, une réunion ministérielle consultative sur le processus de paix au Mali, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
La réunion, présidée par le vice secrétaire général des Nations, a enregistré la participation du ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop et son homologue de l’Algérie en plus des membres de médiation internationale et plusieurs autres acteurs de la paix.
Cette rencontre visait à dresser le bilan des progrès accomplis et les défis à venir pour la mise mise en œuvre de l’Accord.
L’amélioration des conditions de vie des populations et la réconciliation aux niveaux local et national au Mali, étaient au centre des échanges
Mbaranga Gasarabwe, estime qu’il y a eu des avancées dans le quotidien des habitants du nord avec le rétablissement de l’électricité, l’ouverture de centres de santé, et l’éducation qui étaient inaccessibles dans plusieurs localités.
Selon elle : « l’espoir est permis pour la résolution définitive de cette crise que le Mali connaît« . Au cours de la rencontre, les participants ont estimé que la signature de l’Accord constitue une première étape vers la restauration de la stabilité et de la sécurité. Ils ont condamné les récentes violations de l’Accord et des violations du cessez-le-feu par les mouvements politico-militaires, signataires de l’Accord. Ils les ont exhortés à mettre pleinement en œuvre l’Accord.
Les participants ont ensuite appelé le gouvernement malien à poursuivre les efforts pour l’instauration rapide d’un climat propice à la réconciliation au niveau national et local et surtout sur la mise en œuvre de réformes prévues par l’Accord, notamment dans les domaines de la décentralisation, la justice, l’éducation et la sécurité.
A la lumière, des problèmes de sécurité persistent dans la région du Sahel. Il a été jugé nécessaire pour les pays de la région de renforcer leur coopération afin de vaincre le terrorisme, la criminalité transnationale, les menaces récurrentes, entres autres.
Source : Niarela.net
