CHE GUEVARA : «D’où que vienne la mort, elle est la bienvenue. L’essentiel c’est lorsque vous tomberez qu’une main se tende pour tenir le flambeau de la lutte jusqu’à la victoire totale».
Ainsi, soit-il. Longtemps malmenée, utilisée pour diverses fins, la jeunesse prend de plus en plus conscience. Cette fois-ci pour de bon, afin de pouvoir tenir son destin celui du Mali en mains. C’est notre impression après les deux grands faits du jeudi 03 août 2017.
D’abord, elle est sortie pour montrer son ras-le-bol contre la France et la Minusma dans leur jeu trouble contre notre patrie. Car, ces deux forces au Mali pour sa défense ne doivent pas permettre par un soutien tacite à la CMA de dicter sa loi au septentrion de notre pays.
Ensuite, la jeunesse consciente a donné un grand avertissement à tout le monde (politiques, religieux, autres couches) qu’elle ne se laissera plus faire. S’intéressant de plus en plus à son avenir, aucun pouvoir ne va plus la faire douter, reculer. Pire, si aujourd’hui RAS BATH est le guide spirituel, il y a désormais des milliers de RAS BATH qui sont prêts à relever le défi, qu’il pleuve ou qu’il neige. C’est une vraie conscientisation qui augure un avenir certain pour le Mali. Qui indique que le Mali est en train de reprendre le flambeau qui est le sien en Afrique. Nous sommes les seuls à indiquer de céder une ou partie de notre territoire pour l’Afrique. Nous sommes les seuls à participer à tous les combats pour l’unité, le développement et la paix en Afrique.
Alors, je dis que le président IBK se doit d’être fier de cette jeunesse qu’il a toujours voulu qu’elle soit à hauteur de souhait. Puisqu’il est impossible de faire des omelettes sans casser des œufs. C’est-à-dire, pour moi, cœur serré pour avoir été le président encaissant tout, mais fier pour l’avenir de ce Mali. Tout simplement, il nous a promis un nouveau Mali, un Mali digne, un Mali fier, un Mali d’honneur et le bonheur pour tous. Monsieur le président, alors je vous sais teigneux mais je vous prie de surseoir à la révision constitutionnelle qui jusqu’à preuve du contraire est une nécessité. Occupons-nous d’abord de l’essentiel tout en nous concertant autour de cette révision pour trouver un projet consensuel. Pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens.
Boubacar DABO