Comme une réponse du berger à la bergère, le Président de la Convention des partis politiques de la Majorité présidentielle n’a pas été tendre à l’égard de détracteurs du Régime d’IBK. « Les jérémiades et prophéties dantesques des autres ne doivent pas nous distraire. Ceux qui tentent tout pour masquer les efforts soutenus et appréciables de l’Etat», a-t-il déclaré.
Ayant hérité d’un Etat à l’agonie, le Président IBK n’a manqué aucune minute de réflexion sur les conduites à tenir pour mettre ses concitoyens, civils et corps habillés, dans de meilleures conditions de vie et de travail.
Que d’efforts !
Dès son arrivée au pouvoir, des efforts se sont déployés et ont abouti à la réduction des prix de première nécessité, à la subvention des intrants agricoles, à l’augmentation de la grille salariale des fonctionnaires, à la mise en place de la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire et, tout récemment, à l’adoption de la Loi de programmation relative à la sécurité intérieure pour la période 2017-2021 avec une incidence financière de 15.7524.000.000 francs CFA dont le but est la dotation des forces de sécurité nationales des possibilités de formation et d’obtention de moyens adéquats pour leur mission de sécurisation du pays.
Les actions du Chef de l’Etat et du Gouvernement se sont surtout accentuées sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger. C’est à travers la mise en place des autorités intérimaires, de l’opérationnalisation du Mécanisme Opérationnel de Coordination, la tenue de la Conférence d’Entente Nationale, pour ne citer que ceux-ci.
Selon le Président de la CMP, en dépit de la conjoncture internationale marquée partout par la recrudescence des attaques terroristes et du phénomène d’insécurité qui se globalise, le Mali, sous la conduite du Président Ibrahim Boubacar Kéïta tient à se faire un point d’honneur. En faisant face à leur mission régalienne et respecter obligatoirement les engagements vis-à-vis de la Communauté internationale et de ses alliés.
Il s’agit, outre ces progrès réalisés depuis la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d´Alger, appréciable et salué par la Communauté internationale, du cantonnement des combattants des groupes signataires et des élections locales, régionales, ainsi que le référendum qui sont programmés.
Le démarrage satisfaisant du « Programme Présidentiel d’Urgence »
Les efforts sont également remarquables du point de vue d’infrastructures routières. Après la réhabilitation des grandes artères et la modernisation des nouvelles routes de la capitale, le Président IBK a mis le cap sur le démarrage du « Programme Présidentiel d’Urgence », qui se traduit par le lancement officiel sous sa haute autorité, le 3 mai dernier, des travaux de construction et de bitumage de la route Banconi-Safo-Dialakorodji-Dabani-Nossombougou.
Puis, l’on citera la route Kangaba-Dioulafondo-frontière Guinée, de la route Kayes- Sadiola les cérémonies du lancement officiel ont eu lieu le lundi dernier, par le Premier Ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga, qui a procédé ensuite, le samedi 12 mai dernier, à Kalana, au lancement des travaux de construction et de bitumage de la route Yanfolila-Kalana. Ce qui a fait naître un fort enthousiasme chez Dr Bocary Tréta et ses camarades de la CMP.
Contre toute attente, le vent de contestations sociales, notamment les grèves, soutenues par les adversaires du pouvoir en place, a tenté de réduire à néant ces efforts du Président IBK. Une aubaine saisie par les opposants du régime pour le décrédibiliser, tout en ne réservant pas d’annoncer l’apocalypse alors que l’esprit du patriotisme voudrait qu’ils apportent leur concours pour dénouer la crise sociale.
Gratitude de la CMP à l’égard d’IBK
Saisissant l’occasion de la tenue des deuxièmes assises de la CMP axées sur les thèmes : « Projet de révision constitutionnelle » et « Processus électoral 2017 / 2018 ; Enjeux et défis », Dr Bocary Tréta a répondu sèchement aux détracteurs du locataire de Koulouba, en ce qui concerne ses efforts à la tête du pays et la mise en place du Gouvernement d’Abdoulaye Idrissa Maïga.
D’entrée de jeu, le Président de la CMP a, au nom de la convention, salué la confiance que le Président IBK a accordé en la CMP en général et, particulièrement, au RPM, en choisissant un des leurs, à savoir Abdoulaye Idrissa Maïga, comme Premier Ministre, Chef du Gouvernement, pour diriger les destinées de la Cité Administrative de Bamako.
« C’est le lieu, en votre nom, d’exprimer au camarade Président de la République toute la gratitude de la CMP et de féliciter chaleureusement les camarades issus de nos rangs qui ont été appelés en mission au service de la République et de la Nation », a déclaré Dr Tréta.
Un Gouvernement pragmatique
Après avoir formé son équipe, le PM Abdoulaye Idrissa Maïga s’est attelé au travail, en orientant tout naturellement ses premières actions sur le front social. Les succès sont éloquents, à en croire le Président du RPM, qui n’a pas manqué de magnifier l’implication personnelle du nouveau Premier Ministre, qui a permis «d’obtenir la levée du mot d’ordre de grève illimitée du syndicat de santé qui durait depuis plus d’un mois et quelques jours et celle des enseignants du Supérieur».
«C’est pourquoi il faut saluer la promptitude et le pragmatisme de la nouvelle équipe», a soutenu Dr Tréta.
«La poursuite du dialogue social par le nouveau Gouvernement est indicatrice de la volonté de l’Etat de parvenir à l’apaisement», ajoutera le Président de la CMP, à travers un nouveau contrat, un Pacte social signé avec les partenaires sociaux. A cela, il a ajouté le dénouement de la crise du Football malien qui a permis d’éviter au pays une suspension définitive par la FIFA.
La mauvaise foi caractérielle de l’opposition
Ce changement institutionnel, intervenu le 8 avril dernier, dans un contexte sociopolitique marqué par une forte agitation sociale, a suscité de motifs d’interprétations de toutes sortes chez les adversaires politiques du pouvoir. Sans retenue, ils se sont lancés dans des plaintes interminables et importunes devant la Cour
Constitutionnelle pour non-respect des 30% du quota de femmes ministres requis par la loi. Le tout calqué sur des propos diffamatoires et discrétionnaires contre un régime énergiquement engagé à finir avec la crise du Nord.
Et l’ancien Ministre de l’Agriculture de faire comprendre que c’est « une mauvaise foi caractérielle de nos adversaires qui tentent tout pour masquer les efforts soutenus et appréciables de l’Etat au plan de la mise en œuvre du processus de paix et du renforcement du dispositif sécuritaire ».
« Nul complexe nous ne devons nourrir. Les jérémiades et prophéties dantesques des autres ne doivent pas nous distraire. Nous soutenons un Homme d’Etat qui a un projet concret et avec qui, ensemble, nous avons fait du chemin et obtenu des résultats tangibles », conclura Dr Tréta.
Cyril ADOHOUN