Elles avaient séjourné dans le passé dans des “camps d’Al-Qaïda en territoires afghan et pakistanais
Deux femmes ont été interpellées pour leur appartenance présumée à une cellule récemment démantelée qui projetait de commettre des attentats au Maroc au nom du groupe État islamique (EI), a indiqué vendredi le ministère de l’Intérieur.
“Deux femmes extrémistes appartenant à la cellule terroriste démantelée récemment et dont les membres avaient prêté allégeance au soi-disant Etat islamique ont été arrêtées jeudi à Tanger” (nord), selon un communiqué relayé par l’agence MAP.
Les deux femmes avaient séjourné dans le passé dans des “camps d’Al-Qaïda en territoires afghan et pakistanais”, a précisé le ministère.
Mardi, les autorités marocaines avaient annoncé le démantèlement d’une “cellule terroriste composée de huit membres actifs dans les villes de Tanger (nord), Bouznika (ouest), Khouribga (centre) et Taounate (nord)”.
En lien avec des “chefs” du groupe EI, cette cellule a hébergé des combattants “ayant reçu des formations intensives à la fabrication d’explosifs et de guerre des gangs”, dans des campements de l’organisation djihadiste, selon le ministère de l’Intérieur.
Ses membres planifiaient une “série d’opérations terroristes dans le royaume” ciblant “des responsables sécuritaires” ainsi que l’attaque de “sites sensibles”.
Le Maroc, qui compte quelque 1.500 combattants dans les rangs de groupes djihadistes, ne cache pas son inquiétude face à ce phénomène, tout en affichant sa détermination.
Le dispositif de sécurité a été renforcé l’an dernier, et les autorités annoncent fréquemment le démantèlement de “cellules terroristes”. La législation a également été complétée et des dizaines de peines de prison ferme ont été prononcées depuis dans le cadre d’affaires de terrorisme.
avec afp
Source: I24News