Hormis les missions principales du député, les candidats de la liste Alliance pour la République (APR) et la Convergence pour le développement du Mali (Codem), Markatié Daou, Daouda Bouaré et Mme Dembélé Hawa Dembélé trouvent judicieux de faire du développement socio-économique local une priorité. C’était lors du lancement de leur campagne, le mercredi 11 mars, dans la Commune rurale de Dougouolo.
Bla, Fani, Kemeni, Korodougou, Kanzagasso, Koulandougou, Diaramana, Falo, Touna, Samabogo, Somasso, Diena, Niala, Beguene, Tiala et Tiemena sont les communes rurales du cercle de Bla qui ont tenu particulièrement à se faire remarquer à l’occasion de cette cérémonie de lancement de campagne. Elles soulignent que c’est une première qu’un politique s’intéresse aux milieux ruraux.
Après l’accueil par le maire de la Commune rurale de Dougouolo, Salif Dao, le conseil local de la jeunesse et la coordination des associations de femmes ont exprimé tout leur soutien aux candidats au regard de leur engagement pour le développement du cercle, la coordonnateur du mouvement Yereko, Abdoulaye Coulibaly, est revenu sur les raisons de leur motivation.
Un cercle des défis
Selon lui, Oueteguele, Sogueresso, Tonto, Diaramana, Kokasso, Dossourosso, Somasso, Namagela, Samabogo, Petesso, Nianabougou, Kokosso et d’autres centaines de villages manifestent entièrement leur adhésion à la cause de Markatié. “Nous voulons des élus auprès des communautés. C’est extrêmement important. Vous ne pouvez pas prétendre diriger en vous mettant en écart aux communautés. C’est ce que Bla a toujours eu. Il faut que ça change et ça va changer. Nous sommes un cercle des défis. Ils dépassent l’entendement d’un illettré…”
Le porte-parole des candidats, Markatié Daou a survolé son programme pour le cercle. “Nos visions sont étalées en sept axes. D’abord la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes. Braves, les jeunes du cercle de Bla, majoritairement ruraux, seront au cœur de notre priorité. Ceci, pour limiter l’exode rural et la fuite des bras validés, censés être le capital humain pour le développement du cercle. Ainsi, nous nous proposons de valoriser l’artisanat local qui, dans certains pays d’Afrique du Nord, constitue un véritable secteur qui tire l’économie vers le haut. Par an, nous pouvons assurer deux artisans par commune que nous allons envoyer à l’étranger (Tunisie, Maroc, Burkina, Mauritanie, Bénin, et même en Chine) pour des formations continues dans leurs corps de métiers respectifs. En 5 ans, des jeunes deviendront des maîtres artisans (tisserand, potier, orfèvrerie, fonderie, en tannerie… machinerie agricole)”.
Parole d’honneur
Les conditions de vie et de travail des femmes doivent être améliorées. “Nous mettrons en place un programme de réinsertion socioéducative pour les femmes du 3e âge. Un centre de gymnastique avec des causeries éducatives sera ouvert. La phase pilote de ce projet sera mise en œuvre dans 5 villages volontaires d’ici à 2023 et d’ici la fin du quinquennat tous les villages seront dotés d’un centre d’écoute, de réinsertion socioéducative. Ceci permettra d’assurer, par la pratique du sport dans un environnement assurant dignité et convivialité, une longévité en parfaite santé aux femmes âgées”, expliquera-t-il.
Selon lui, les difficultés du cercle seront transformées en opportunités. “Nous renforcerons l’initiative prise à Somasso de planter au moins 2000 arbres (de spéculations variées) par an et par village. Nous développerons un partenariat avec les services nationaux compétents pour reverdir en 5 ans le cercle de Bla. L’enclavement du cercle de Bla est une triste réalité. Nous allons, à l’image des villages de Dougouolo et de Somasso, encourager l’engagement citoyen en faveur de la construction de route…”
Appréciant l’approche de Markatié Daou pour le développement de sa localité, Dramane Coulibaly, imam de la Grande mosquée de Dougouolo, le président de l’Association Ançardine internationale, ont fait savoir que c’est un devoir aujourd’hui de l’aider. “C’est ce que la religion dit. Tout ce qui concourt au développement, au vivre ensemble de la société, le bon musulman doit s’y engager.
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