De nombreuses marches de contestations ont été effectuées par le chef de file de l’opposition, SoumailaCissé et ses alliés contre le régime du président Ibrahim Boubacar Keita. Des marches organisées pour contester : « l’Accord pour la paix, insécurité au Nord et au centre du pays, révision constitutionnelle, élection présidentielle… » Voilà entre autres, des sujets qui ont durant tout le premier mandat d’IBK, drainé derrière SoumailaCissé, des maliens de la société civile et des partis politiques alliés. Pourtant rien ne semble perturber leur démarche. Si l’élan des leaders et les marcheurs est tantôt ascendant, tantôt descendant, les animateurs eux sont souvent différents.
Cependant, les objectifs ont toujours demeuré le même pour le numéro I, SoumailaCissé : « Mettre à nu les échecs du président IBK et lui mettre dans une posture anxieuse dans sa gouvernance ». Mais depuis la première marche de l’opposition, celle-ci semble passer à la vitesse supérieure. La nouvelle donne depuis la proclamation des résultats définitifs du second tour, est de contester la légitimité du président investi par la cour suprême.
De ce fait, il faut le dire clairement : IBK n’est pas du genre à vivre aisément ces instants de contestations. La gêne pour le président IBK est là, bien là. Pourtant, SoumailaCissé n’est pas prêt à laisser le boulevard de l’indépendance de si tôt. L’alerte est là et la ligne rouge à ne pas franchir est aussi. La donne de la force sera-t-elle usée par le camp des marcheurs ou des autorités ? S’agira-t-il de s’attendre la situation suivante ? « Il suffit de ca pour que cela soit ? ».
A suivre
JB
Source : Le Dénonciateur