La marche de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS), prévue pour le vendredi 13 octobre 2023, a fait réagir la chefferie traditionnelle du quartier de Badalabougou, en Commune V de Bamako, où réside l’Imam. Dans une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, le chef de quartier Adama Koné dit « s’opposer » à la tenue de cette manifestation dans son quartier pour des raisons qu’il a évoqué.
Dans la vidéo, le chef quartier de Badalabougou, Adama Koné, au milieu de sa population, dit être « contre la tenue de la marche pacifique de la CMAS » dont l’autorité morale est un habitant de son quartier, pour des raisons qu’il lie à la situation que traverse le pays actuellement.
Autres raisons évoquées par le chef de quartier Adama Koné : « Les souvenirs de la dernière grande manifestation des 11, 12,13 juillet 2020 qui a fait des morts et beaucoup de dégâts matériels dans son quartier dont des familles gardent le mauvais souvenir et certains vivent avec les séquelles ».
Aussi, prévient-il, « son quartier ne sera aucunement impliqué dans une autre manifestation qui ne va servir que des ennuis ».
Par ailleurs, s’offusque le chef de quartier de Badalabougou, « tous ceux qui manifestent contre la transition en place ne sont pas les bienvenus dans son quartier » car, estime-t-il, « le Nord et le Centre du pays sont déjà sous une forte insécurité ».
« Il n y’a aucune raison d’animer un autre bras de fer à Bamako, plus précisément dans son quartier », soutient-il.
En somme, cette fameuse marche de la CMAS, annoncée pour le vendredi 13 octobre 2023, est devenue un véritable problème social qui risque de créer une fissure sociale même après la transition.
Affaire à suivre…
Source : l’Indicateur du Renouveau