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Manifestation contre la prostitution et les violences aux femmes

Au cri de “Prostitution Abolition”, plusieurs milliers de personnes, selon les organisteurs, ont manifesté samedi à Paris jusqu’à l’Assemblée nationale contre les violences faites aux femmes et pour la pénalisation des clients de prostituées, qui sera discutée dans quelques jours par les députés.

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La préfecture de police n’avait pas transmis de chiffre à 17H30.

L’initiative, se tenant à l’avant-veille de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, était due au Collectif national pour les Droits des femmes, qui regroupe des féministes, militants associatifs et politiques.

Avant de partir de la gare Montparnasse en début d’après-midi, les manifestants ont symboliquement déposé dans une urne des bulletins portant l’inscription “Prostitution Votez: abolition”.

En tête de cortège, plusieurs femmes parlementaires, dont la députée PS Maud Olivier, co-auteur de la proposition de loi “renforçant la lutte contre le système prostitutionnel”.

Le texte, qui sera examiné la semaine prochaine et dont elle espère “très fortement un changement de mentalité et une responsabilisation des clients”, propose de punir l’achat d’actes sexuels d’une amende de 1.500 euros. Il n’interdit pas la prostitution.

Pour Suzy Rojtman, porte-parole du collectif, il marque “une avancée importante” mais “il faut aller plus loin” en faisant “de l’achat d’un acte sexuel un délit”.

Le collectif demande en outre “des financements conséquents” pour le fonds d’accompagnement des parcours de sorties de la prostitution, également prévu dans le texte, ainsi que des titres de séjour “pérennes” pour les prostituées étrangères déterminées à raccrocher.

Il souhaite aussi que le projet de loi égalité femmes hommes du gouvernement, déjà voté au Sénat et qui sera examiné en janvier à l’Assemblée, soit “encore musclé”, via notamment des mesures de protection de “toutes les femmes” victimes de violences, au-delà des violences conjugales et mariages forcés.

Le nouveau plan triennal présenté vendredi par le gouvernement double les moyens consacrés à cette lutte.

“Nous serons aussi vigilants à ce que les députés fassent sauter l’amendement du Sénat sur la résidence alternée, nous sommes totalement contre dans les cas de violences conjugales”, a également rappelé Mme Rojtman.

Au début du parcours, des jeunes du collectif “8 mars pour ToutES”, qui pensent que la pénalisation des clients “précarisera encore plus les prostituées”, ont tenté de perturber le cortège en tendant, de part et d’autre de la rue de Rennes, une banderole proclamant “clients pénalisés = putes assassinées”, un slogan qu’ils ont crié au passage, sans heurt, du cortège.

SOURCE / AFP

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