Pour expliquer ses gestes incohérents lors de la cérémonie d’hommage au héros de la lutte anti-apartheid, l’interprète en langage des signes avait plaidé la schizophrénie.
L’interprète en langage des signes, qui a massacré son travail à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela, et a plaidé la schizophrénie pour sa défense a été admis dans un hôpital psychiatrique, a rapporté ce jeudi 19 décembre la presse sud-africaine.
Selon le quotidien “The Star”, son épouse l’a conduit mercredi dans un hôpital psychiatrique, où il a été admis immédiatement.Ces derniers jours ont été durs. Nous l’avons soutenu parce qu’il a probablement fait une dépression”, a-t-elle dit, citée par le journal.
Thamsanqa Jantjie avait en fait un rendez-vous pour un bilan dans un hôpital psychiatrique le 10 décembre, le jour même de la cérémonie de Soweto. Mais il l’a annulé lorsqu’on lui a proposé de travailler ce jour-là pour l’hommage à Mandela.Il aurait “entendu des voix”
Pour expliquer sa défaillance professionnelle, il avait allégué une crise de schizophrénie, affirmant avoir “vu des anges tomber sur le stade” et avoir “entendu des voix”.
Contacté lundi par l’AFP, il avait répondu au téléphone de façon incohérente et agressive.
Thamsanqa Jantjie a provoqué un scandale lors de la cérémonie de la semaine dernière lorsque la communauté des sourds sud-africains s’est aperçue qu’il ne maîtrisait absolument pas la langue des signes et qu’il gesticulait de façon incompréhensible.
La presse a ensuite rapporté qu’il avait été poursuivi dans le passé pour des faits de violence, ce qui a provoqué une autre polémique sur la sécurité de la cérémonie, Thamsanqa Jantjie ayant passé plusieurs heures aux côtés des grands de ce monde dans la tribune officielle, dont le président américain Barack Obama.
Source : le nouvel observateur