Dans le cadre des activités de la 4ème édition de la semaine de la jeunesse contre la corruption, organisée par la communauté de pratique en matière de lutte contre corruption(CPLC), tenue du 16 au 22 janvier 2020 à Maeva Palace, de fortes recommandations ont été adoptés par les organisateurs.
La cérémonie de clôture de cette rencontre importante a eu lieu hier, mercredi 22 janvier 2020, en présence du procureur du Pôle économique et financier auprès du Tribunal de la commune III, Mamadou Kassogué.
Conscient du rôle prépondérant que joue la jeunesse dans cette lutte, la présidente de la communauté de pratique en matière de lutte contre la corruption, Mme Traoré Mariétou Sénou, a salué l’implication des jeunes dans cette semaine pour la cause du développement de notre pays.
« Notre combat doit se poursuivre avec un seul slogan : la corruption ne passera pas par moi ». Elle a invité les autorités en charge de la lutte contre le fléau à se joindre à la jeunesse et à la société civile engagée contre la corruption en milieu scolaire et universitaire.
Quant à Dr. Aristide Nononsi, chef de mission de l’avocat sans frontière de Canada et du projet Juprec, a salué l’engagement quotidien de la jeunesse pour la lutte contre le phénomène de la corruption.
« Nous continuerons ce combat avec vous. Le projet Juprec luttera sans merci. Nous sommes ensemble », déclarera-t-il.
Pour Jean Paul Riverin, conseiller aux Affaires internationales, responsable de lutte contre la corruption, dira que le procureur du pôle économique et son ministre de la Justice donne de l’espoir à toute la population du Mali. Il a remercié tous les partenaires qui ont accompagné la semaine.
Selon le procureur, Mamadou Kassogué, représentant du Garde des Sceaux ministre de la Justice, a promis de transmettre les recommandations auprès des autorités. Aussi, il a magnifié le courage des partenaires dans ce combat.
« Lutter contre la corruption, c’est comme appuyer sur le ressort. C’est pour vous dire que nous devons continuer à sensibiliser les populations à arrêter cette pratique qui est sans abris, sans lendemain. La corruption ne mène à rien. L’argent de la corruption n’est pas halal. Ce combat doit continuer pour sortir de la banale de la corruption. Nous devons mener cette lutte ensemble sans merci contre les délinquants de la corruption », a-t-il conseillé.
Les recommandations
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