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Mamadou Hachim Koumaré, PCA de ASAM sa et coordinateur général adjoint de CINSERE-ANR : Le cumul de fonctions qui fait grincer des dents

L’ancien ministre de l’Équipement et des Transports, Mamadou Hachim Koumaré, cumule, depuis des mois, deux fonctions : Celui de Président du Conseil d’Administration de l’ASAM et Coordinateur général adjoint du comité de Suivi de mise en œuvre des ANR. Cette pratique ne sied pas avec l’esprit de Mali Kura pour lequel les plus hautes autorités de la transition se battent à bras le corps.

 

Pendant que d’autres risquent tout, même leur vie, pour le changement, pour un Mali nouveau rêvé et réclamé depuis des années, y en a qui ne pensent qu’à leur intérêt sordide. Tout ce qui compte pour eux, c’est leur confort. Cela, contre l’intérêt de l’État, de la population. Ces pratiques dignes du régime défunt d’IBK continuent dans le Mali kura. C’est le cas de l’ancien ministre de l’Équipement et des Transports, Mamadou Hachim Koumaré qui, actuellement, cumule deux fonctions.

En effet, quelques mois après sa nomination comme Président du conseil d’Administration de l’ASAM sa, Mamadou Hachim Koumaré a été nommé par le décret N°2022-039/PT-RM du 29 juin 2022 comme coordinateur général adjoint du comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la Refondation (CINSERE-ANR). Donc un cumul de deux fonctions. Pourtant, ces nominations génèrent des indemnités à chacun des deux postes. Dans les normes des choses, il devrait faire le choix entre les deux postes. Soit il démissionne de son poste de PCA ou de son au CINSERE-ANR. « A ce jour, l’intéressé ne veut toujours pas quitter le poste antérieur de nomination, car c’est le dernier décret qui prime sur le précédent, tout simplement pour des raisons de cupidité », nous informe une source digne de foi.

Par ce cumul de fonction, cet ancien ministre d’IBK dont le passage au ministère de l’Équipement et des Transports a été jugé sombre, continue pratiques qui n’honore pas les autorités de la transition qui ne jurent que par le nouveau Mali.

Les autorités de la transition, notamment la ministre des Transport et des Infrastructures doit sévir afin d’éviter que de telles pratiques nuisent à la réputation de la transition.

La rédaction

Source : LE PAYS

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