Au Mali, la force française Barkhane a été la cible, ce jeudi 11 janvier, par une attaque suicide entre Ménaka et Indélimane. Il y a trois blessés, dont un gravement touché qui a dû être évacué vers la France. Si la pose d’engins explosifs (IED-« Roadside Bomb ») est très fréquente, ces attaques à la voiture suicide sont relativement rares, et visent le plus souvent des objectifs importants ou forts en symbole. Cet attentat a eu lieu le jour anniversaire des cinq ans de l’intervention française au Mali, l’opération Serval, le 11 janvier 2013. Il a été revendiqué par le Malien Abou Walid al-Sahraoui, qui a fait allégeance à l’organisation Etat islamique.
Une attaque suicide à l’aide d’un pick-up chargé d’explosif, c’est un mode d’action bien connu des militaires français. Ce jeudi, selon l’état-major des armées, c’est un blindé français qui a été visé alors que les militaires circulaient en convoi. L’explosion a blessé trois soldats de Barkhane. Leur véhicule de l’avant blindé (VAB) leur a certainement sauvé la vie.
Source: africatime