Un Casque bleu bangladais a été tué et un autre grièvement blessé à Bamako, alors que la Mission de l’Onu au Mali (Minusma), la plus risquée depuis plus de vingt ans, s’évertue à rétablir le cessez-le-feu bafoué depuis un mois dans le nord du pays. Le climat s’est alourdi entre la force de l’Onu et le camp gouvernemental qui l’accuse de complaisance envers la rébellion du Nord.
Mardi matin, des milliers de Maliens ont manifesté à Bamako pour soutenir l’accord de paix signé par le camp gouvernemental et la médiation internationale, mais non par les principaux groupes rebelles, ni par leur Président.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaida après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes, qui l’ont ensuite évincée.
Bien que les djihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés de cette région par l’opération Serval, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, des zones entières échappent encore au contrôle des autorités.
source : Autre Presse