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Mali : plus de quarante morts dans de violents affrontements à Kidal

Selon le communiqué de la Plateforme, “des membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad ont ouvert le feu gratuitement sur des éléments de la Plateforme qui rentraient paisiblement chez eux à Kidal, imposant un combat meurtrier dont le bilan non défini pèserait lourd déjà”. Puis le calme est revenu, selon plusieurs habitants, dont un élu local, joints depuis Bamako.

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Aucune information ne permettait dans l’immédiat d’expliquer la reprise des affrontements ou d’en dresser un bilan.

À travers cette déclaration, la CMA qui tient militairement la ville de Kidal depuis 2012 et la Plate-forme, en l’occurrence les combattants du Gatia, dirigés par le général Gamou, “réaffirment leur attachement à l’accord pour la paix et la réconciliation du Mali, issu du processus d’Alger et à ses mécanismes de mise en œuvre et expriment leur volonté de contribuer à faciliter son application “.

La Coordination des Mouvements de l’Azawad a d’ailleurs signé il y a quelques jours un accord avec la Plateforme, une organisation pro-gouvernementale, pour le partage de la gestion de la ville de Kidal.

Jeudi peu avant 23H00 locales, un responsable de la CMA, Almou Ag Mohamed, a parlé à l’AFP de “beaucoup morts” dans le camp adverse et de trois ex-rebelles tués.

Mahamat Saleh Annadif, chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) présente à Kidal, s’est déclaré choqué, consterné par ces violences dans un entretien à la radio de l’ONU dans le pays, Mikado FM.

Selon un élu local joint jeudi par l’AFP, c’est une querelle de pouvoir entre tribus touareg rivales qui a mis le feu aux poudres.

Après des affrontements meurtriers jeudi entre la CMA et le Gatia, .

Cet accord était destiné à apaiser les tensions entre les groupes armés du nord. Ils en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013, et qui se poursuit.

La nation malienne a rendu hier un dernier hommage aux 17 soldats qui ont trouvé la mort lors de l’attaque de Nampala.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature de l’accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.

Source : tanitnews

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