« L’état-major général des Armées informe l’opinion nationale que les Forces Armées Maliennes (FAMa) viennent de consolider, une fois de plus, leur acquis opérationnel contre des terroristes toujours fébriles et tentant de se réorganiser malgré le cuisant revers de Mourrah » ,a déclaré le colonel Souleymane Dembelé, directeur de l’information et de relations publiques des armées (Dirpa).
Dembelé affirme qu’« après cette débâcle subie par la Katibat Macina, l’émir du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a dépêché dans la zone de Ganguel une délégation en vue de remonter le moral des combattants de la Katibat et leur apporter les soutiens financiers et logistiques tant attendus ».
Et d’ajouter que « sur de renseignements techniques bien précis faisant état d’un regroupement de terroristes dans la zone avec la présence d’un émissaire d’Iyad Ag Ghaly, les FAMa viennent par deux opérations de frappes aériennes le 14 avril 2022 de neutraliser une douzaine de terroristes dans la forêt de Ganguel à environ 10 km de la commune rurale de Mourrah ».
Colonel Dembelé souligne que « ces frappes ont permis de neutraliser quelques cadres du GSIM dont Samir Al Bourhan, un cadre terroriste franco-tunisien, parlant français et arabe, dépêché par Iyad Ag Ghaly et deux de ses accompagnateurs du GSIM ».
Selon le communiqué « l’objectif de la mission d’Al Bourhan dans cette zone était de transmettre un message comme quoi les FAMa s’inscrivent désormais dans une entreprise d’extermination de la communauté peulh », ajoutant que « c’est dans cet ordre d’idée qu’il devrait rencontrer les combattants de la Katibat des secteurs de Youwarou, Téninkou, Djenné, Ganguel, Mayatake et enfin rejoindre un pays voisin ».
En outre, l’armée malienne indique avoir neutralisé dans le cadre de l’Opération Kèlètigui, une dizaine de terroristes dans la région de Sikasso au sud du pays. Cette « opération a débuté le mois de janvier dans la région de Sikasso. Elle a permis la neutralisation des dizaines de terroristes, la récupération d’armes de guerre, des motos et d’autres matériels ».
Depuis 2012, le Mali est confronté à une crise sécuritaire alimentée de revendications séparatistes et d’attaques terroristes, notamment dans le nord, le centre et le sud du pays.
En dépit du déploiement de forces régionales et internationales, la situation ne s’est toujours pas stabilisée.
AA / Bamako / Amarana Maiga
Source : Agence Anado