Lancé il y a plus de cinq ans, suite aux crises socio-politiques dans le pays, cette initiative est la manifestation de la volonté des plus hautes autorités du Mali de renforcer le processus de décentralisation et la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali. Mais aussi, elle traduit en acte concret les engagements pris lors du récent sommet au Tchad.
Selon le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Zeïni Moulaye, cette troisième phase, qui élargit le champ d’intervention du projet à plus de 3,7 millions d’habitants « interviendra dans les régions de Gao, Kidal, Ménaka, Mopti, Taoudéni et Tombouctou, le choix de ces régions est d’autant plus pertinent qu’elles sont parmi les plus vulnérables du Mali en raison du contexte sécuritaire et de la crise sanitaire de coronavirus ».
Les 7 milliards 300 millions de FCFA, estiment les observateurs, favoriseront le retour de l’Etat dans ces différentes localités du pays : « Ce projet répond prioritairement aux objectifs de la feuille de route de la transition et notamment aux défis de restauration de l’utilité sociale de l’Etat via la délivrance des services sociaux aux populations. Cette troisième phase s’intègre dans un effort plus global caractérisé par une trame de projets financés par l’AFD, pilotés par le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation et strictement centré sur les besoins prioritaires des populations », a indiqué Joël MEYER, ambassadeur de France au Mali.
Andiè A. DARA
Source: Bamakonews