Les condamnations de l’État malien et des uatorités de la transition par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été condamnées par la vedette de la musique traditionnelle malienne, Oumou Sangaré.

Dans un entretien à Jeune Afrique, la chanteuse malienne qui ne souhaite pas comprendre si lesdites sanctions sont justifiés ou non, les condamne sans ambages. Selon Oumou Sangaré, les mesures draconiennes de la CEDEAO fragilise les plus pauvres. Et pour elle, la CEDEAO est une institution qui n’est là que pour protéger les chefs d’État.

« Justifiées ou pas, je les condamne », déclare-t-elle à propos des sanctions.

« L’embargo économique fragilise les plus démunis. Le peuple malien ne mérite pas cela. Ce n’est pas juste. La Cedeao doit agir quand un pays a besoin d’être accompagné, pas pour l’étouffer davantage. Cette organisation est là pour protéger les chefs d’État, mais certainement pas le peuple, alors que c’est le peuple qu’il faut écouter. C’est un système désolant », a indiqué Oumou Sangaré dans une interview à Jeune Afrique.

La CEDEAO a pris de lourdes sanctions contre les autorités de transition du Mali au cours d’un sommet tenu à Accra, au Ghana, le 8 janvier 2022.

Les pays de la sous-région CEDEAO ont décidé de la « fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali » .

La CEDEAO a décidé par ailleurs de la « suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et Mali ». Les exceptions prévues sont pour les produits de consommation essentielles, pharmaceutiques et pétroliers.

La CEDEAO a également décidé du « gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la CEDEAO.

Source: actucameroun