Le terrorisme prend de plus en plus d’ampleur au Mali. Les auteurs de ces actes de violence sont désormais concentrés dans le centre du pays où ils sèment la terreur.
Lundi 1er juin, plusieurs groupes terroristes ont été repérés dans les parages de Borko situé dans la région de Bandiagara, de même qu’à Birma, aux environs de Mopti. Selon les témoins sur place, le nombre de djihadistes aperçu dans ces localités nichées au centre du Mali était plutôt conséquent. Leur objectif est d’orchestrer des attaques de grand impact dans cette partie du pays proche de la frontière avec le Burkina Faso. Maintenant, plus que jamais, la menace terroriste est réelle et prendrait des allures de représailles après le succès de l’opération Comoé conduite conjointement, en mai, par les armées ivoirienne et burkinabè. Les factions terroristes avaient alors été délogées des frontières de ces deux pays. L’apparition de groupes terroristes dans cette région est donc une troublante coïncidence.
Les forces de défenses prêtes à riposter
Au vu de la situation qui devient de plus en plus préoccupante, les autorités en charge de la sécurité au Mali ne restent pas inactives. En collaboration avec les forces internationales comme la MINUSMA et Barkhane, plusieurs actions sont en cours de préparation pour contrecarrer les plans des djihadistes. Ces dispositions ne seront pas de trop. En effet, le 27 mai, 30 personnes avaient perdu la vie à Mopti, suite à une attaque jihadiste. Des maisons, greniers, et boutiques avaient en outre été incendiés. C’est dire donc que ces terroristes ne sont nullement des enfants de chœur.
Les forces de défense des divers pays de la sous-région ouest-africaine en sont d’ailleurs pleinement conscientes. En février dernier, l’armé burkinabé mettait en déroute un groupe de terroristes venus attaquer le poste de gendarmerie de Tanwalbougou. Huit terroristes avaient perdus la vie. Il faudra sans doute que l’armée malienne et ses alliés fassent preuve de la même réactivité pour éviter que le centre du pays ne tombe aux mains des djihadistes.
Source: afrik.com