Le samedi 23 décembre 2017, la deuxième phase du Budget d’État 2018 en mode programme a été adoptée par la majorité des Députés de l’Assemblée Nationale.
“Le budget 2018, tel que adopté la semaine dernière par les députés, ne répond pas aux préoccupations économiques du Mali. C’est la conclusion tirée par l’économiste malien, Khalid Baba Dembélé, économiste au Centre de Recherche et d’Analyses Politiques, Economique et Sociales, CRAPES. Le professeur d’économie à l’Université du Mali est catégorique : « l’analyse sectorielle du cadrage budgétaire (2018-2020), est en déphasage avec la volonté affichée du gouvernement ». Pis, renchérit-il, « cette proposition de budget démontre le manque de vision précise et surtout de stratégie cohérente de la part des autorités maliennes ». Lisez plutôt ! ”
Les Budgets de la défense et de la sécurité s’élèvent à plus de 350 milliards de francs CFA. Quant à celui de l’Assemblée Nationale elle-même, il s’élève à plus de 15 milliards de francs CFA. Ce, après avoir adopté, le 11 décembre 2017, la première mouture du projet de loi des finances 2018. Cependant, l’opposition parlementaire a voté contre le texte en expliquant qu’il n’y a pas eu d’impréparation par le Gouvernement de ce Budget en mode programme.défenses et de sécurité soient confiantes, conscientes et professionnelles ; un système judicaire au service exclusif de la justice ; un système de santé performant à la hauteur technique et technologique.
Au total, 148 programmes pour un montant de plus de 23.000 milliards de francs CFA. Le programme dédié à la lutte contre la pauvreté a un Budget de 1.219.775.000 francs CFA.
Par ailleurs, on retient que le Budget de la Présidence de la République s’élève à plus de 12 milliards de francs CFA au titre de l’année 2018. A lors que les Départements de la défense et de la sécurité ont un Budget de plus de 335 milliards de francs CFA.
Il a fallu 72 heures (du jeudi 21 au samedi 23 décembre 2017) pour faire adopter la deuxième phase du Budget 2018 en mode programme. Les travaux étaient présidés par le Président de l’Hémicycle, l’Honorable Issiaka Sidibé, en présence du Ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, qui défendait le projet de loi des finances 2018.
Il y avait plusieurs autres personnalités de l’État malien.
Selon le Rapporteur de la Commission des Finances, de l’Economie, du Plan et de la Promotion du secteur privé, Yacouba Michel Koné, les missions de la Présidence de la République sont énumérées dans les articles 29, 38, à 52 de la Constitution du 25 février 1992.
Des missions aux termes desquelles le Président de la République veille au respect scrupuleux de la Constitution et au fonctionnement régulier des institutions et des pouvoirs publics. Ces missions sont déclinées en 3 programmes. « Formulation et coordination de l’action présidentielle : 4,153 milliards de FCFA ; Administration Générale : 7,378 milliards de FCFA et Sécurité et Défense : 0,699 milliards de FCFA », a-t-il dit. Ce qui fait un Budget global de plus de 12 milliards de francs CFA pour la Présidence de la République
Selon le “Le budget 2018, tel que adopté la semaine dernière par les députés, ne répond pas aux préoccupations économiques du Mali. C’est la conclusion tirée par l’économiste malien, Khalid Baba Dembélé, économiste au Centre de Recherche et d’Analyses Politiques, Economique et Sociales, CRAPES. Le professeur d’économie à l’Université du Mali est catégorique : « l’analyse sectorielle du cadrage budgétaire (2018-2020), est en déphasage avec la volonté affichée du gouvernement ». Pis, renchérit-il, « cette proposition de budget démontre le manque de vision précise et surtout de stratégie cohérente de la part des autorités maliennes”
La Rédaction
Le Reporter