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Mali: libérée par la France, Tombouctou est à nouveau encerclée par les combattants armés

Après la mise en place des autorités intérimaires à Kidal, Gao et Ménaka, Tombouctou devait être lundi la dernière étape d’installation des administrations provisoires, censées restaurer l’Etat dans le nord du Mali. Depuis dimanche, la situation est pourtant très tendue. Un groupe armé a empêché la délégation officielle de Bamako de se rendre dans la ville du nord.

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Quatre ans après la libération de Tombouctou par les soldats français et maliens, la grande ville aux 333 saints était encerclée lundi par des combattants du Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA), un groupe armé local. L’armée malienne, aidée par la force française Barkhane et les Casques bleus, les empêchait de pénétrer. Des banques, des écoles et des commerces étaient fermés alors que des tirs sporadiques se faisaient entendre.

Ces tensions interviennent alors que les autorités intérimaires se redéploient actuellement dans les cinq régions du nord du Mali (Gao, Tombouctou, Taoudéni, Ménaka et Kidal). Elles devaient se réinstaller lundi à Tombouctou après leur mise en place à Gao, Ménaka et Kidal, la semaine dernière. Le retour de représentants de l’État doit remplir le vide administratif des derniers mois. Ces administrations provisoires doivent gouverner d’ici à la tenue d’élections régionales, dont la date reste à fixer. Elles doivent aussi superviser le désarmement des groupes et milices pullulant le nord-Mali. Officiellement, il y a 30 000 combattants à démobiliser, bien que beaucoup ne soient là que pour remplir les listes sans avoir jamais combattu.

Prévu dans le cadre de l’Accord de paix d’Alger signé entre les belligérants en 2015, ce redéploiement est lent et laborieux en raison des divergences entre les groupes signataires de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, qui regroupe les groupes rebelles touaregs et arabes) et la plateforme de milices et groupes pro-Bamako. La multiplicité de ces groupes et leur recomposition perpétuelle au gré des intérêts compliquent la tâche. Le processus pâtit aussi de l’excessive centralisation à Bamako et des multiples remaniements depuis l’élection du président Keita, en 2013.

80 euros pour poser une mine. « Certains groupes armés, comme le CJA constitué d’anciens combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad, se sentent exclus, explique un Lire la suite  sur lopinion.fr

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