La Coordination des Associations et ONG féminines du Mali (CAFO) dont la principale mission est de valoriser la femme malienne, pour des questions d’intérêt individualiste, est celle qui la dénigre le plus en se jouant de son intelligence et en la réduisant à du simple bétail électoral. Et l’ancienne ministre de la promotion de la femme et de la famille, Oumou Touré excelle dans ce sens, elle serait actuellement dans la démarche de les monnayer à l’ASMA et du coût elle prend en otage la bonne évolution de la structure. La CAFO a perdu ses valeurs et sa raison d’être.
Mise en place avec comme mission la valorisation du statut de la femme, leur mobilisation au sein de groupements pour des actions coordonnées afin d’influer sur les politiques pour l’intérêt général des femmes, la Cafo a été pris en otage par son exécutif qui sans aucune considération pour les femmes, les instrumentalise.
Sans vergogne aucune, la faîtière a plus été utilisée comme instrument de promotion personnelle que celui du collectif. Et c’est un secret de polichinelle de dire la Cafo a été et reste orchestrer par l’ancienne ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Traoré Oumou Touré, qui après avoir occupé pendant 20 ans la tête de la Cafo, et travaillé pour être ministrable, a été en avril 2017 nommée au poste de ministre en charge de la femme, de l’enfant et de la famille au sein du gouvernement du premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga.
Durant son mandat, l’ex-ministre de la promotion de la femme, a été accusée d’ingérence au sein de l’organisation et d’abus de pouvoir. Occupant le poste de ministre Dame Touré avait par procuration désigné Kéïta Fatoumata Sissoko du bureau exécutif à lui succéder par intérim à la tête de la Cafo en juin 2017. Une décision en riposte de l’annonce de l’élection de sa rivale mythique Dembélé Ouleymatou Sow le 30 décembre 2017 par un bureau parallèle dont la légitimité était réfutée par « le clan Oumou ». Il s’en était alors suivi un bras de fer entre les deux clans.
Dans l’ombre, la ministre était accusée d’utiliser son rang de ministre pour se tirer la couverture, elle tirait la ficelle pour faire contester OuleymatouSow Dembélé qui de son côté avec certains documents se déclarait légitime.
La solution aurait été toute trouvée si l’on avait organisé une A.G pour entendre les 5000 associations ou si les autorités avaient pris leurs responsabilités en s’impliquant pour clarifier la situation conformément au respect des textes de la faîtière. Mais non ! On préfère jouer à la politique de l’Autriche et laisser la discrédite se jeter sur l’organisation au grand dam de ses membres.
Remerciée en septembre 2018 de son poste de ministre, Oumou Touré revient à la charge pour faire main basse sur la Cafo. Selon nos informations, l’ex-ministre prend en otage la faîtière, cela en complicité avec certains membres du gouvernement du Premier ministre SoumeïlouBoubeyeMaïga dont elle aurait promis de renforcer les rangs. « Oumou prend la structure en otage.
Elle le fait l’esprit tranquille, les autorités refusent de s’impliquer dans la gestion car elle est en train de rallier les femmes à l’ASMA, la formation politique du PM », nous confie une militante de la Cafo non moindre, et également bien introduite au sein du gouvernent.
Pourquoi la ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Dr Diakité Aïssata Traoré veut tuer le poussin dans l’œuf sans casser la coquille ? Le Dr Diakité Aïssata Traoré en charge de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, a le devoir de par son poste de maintenir la paix et la cohésion au sein d’une faîtière des femmes aussi grande que la Cafo. Cependant selon certaines langues, elle se refuse à vouloir s’impliquer dans la résolution de la crise qui paralyse la Cafo.
En effet, des sources révèlent que l’organisation perd ses partenaires à cause de l’ambigüité de sa situation. En outre que la centaine de femmes ont vu leurs activités suspendues à cause des querelles de clanisme et de leadership, les réelles bénéficiaires de la Cafo sont ballotées de gauche à droite au gré des variantes de la politique selon les intérêts de l’ex-ministre.
Bientôt la célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars, la grande faîtière en perd de ses avantages ; d’un côté l’ex locataire des bureaux s’autoproclame ‘’Naba’’ de la Cafo, de l’autre côté le clan de Dembélé OuleymatouSow se proclame légitime de par la décision du tribunal de la commune III.
En attendant, l’actuelle ministre de la femme fuit ses responsabilité en déclarant à certaines sources ‘’qu’elle ne peut se mêler à une affaire conflictuelle’’. Comme solution, des consignes se donnent aux femmes qui devraient utiliser sur leurs banderoles les noms de leur groupement et non celui de la ‘‘CAFO’’. Ce qui au finish conduira à coup sûr, à une mort assurée pour cette organisation sur laquelle repose l’espoir de milliers de femmes du Mali.
Nordsudjournal