Les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont donné leur accord pour parapher l’accord de paix et de réconciliation à Alger, jeudi 14 mai. Vendredi à Bamako, une cérémonie solennelle de signature de l’accord est prévue mais la CMA a affirmé qu’elle n’y participerait pas.
Partis du Mali, de la Mauritanie et du Burkina Faso, les délégués de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) se retrouvent ce jeudi à Alger pour, selon le programme officiel, parapher l’accord de paix et de réconciliation. Le représentant de la mission de l’ONU au Mali assistera à l’évènement.
Le gouvernement malien et les groupes armés qui sont favorables à cet accord l’avaient déjà paraphé le 1er mars dernier. Après Alger, verra-t-on tous les groupes armés de la CMA à Bamako pour la cérémonie officielle du document prévue ce vendredi ? Apparemment non. En tout cas dans un communiqué les rebelles réclament d’abord l’ouverture de discussions intermédiaires avec Bamako.
Mais ici, les diplomates et responsables de la mission de l’ONU dédramatisent. C’est un processus irréversible, rappelle-t-on, ceux qui ne signeront pas le feront plus tard. La cérémonie de signature de Bamako est donc maintenue. Plusieurs chefs d’Etat sont attendus. La France enverra un représentant. L’ONU de son côté sera représentée par Hervé Ladsous le chef du département des opérations de maintien de la paix.
Source: RFI
