Les sanctions de la CEDEAO, contre le Mali en guise de protestation contre le renversement de IBK ne sont pas du goût de la Russie. La supère puissance militaire mondiale pense plutôt à la lutte contre le terrorisme au Mali plutôt que de vouloir sauver le fauteuil présidentiel en faveur d’un seul individu. Si la CEDEAO menace de déclencher la montée en puissance de sa force en attente au Mali pour combattre les mutins en vue de restaurer l’ordre constitutionnel, la Russie de Vladimir Poutine estime plutôt qu’il faut tourner la page d’IBK et faire avance le peuple malien.
Les nouvelles autorités maliennes préparent l’après IBK dans les grands couloirs des puissances mondiales. Déterminées à ne pas céder à la pression de l’institution sous-régionale, la junte militaire s’active pour ré-organiser les choses et rapidement, tenir les élections pour confier le pouvoir au civil. Mais, iront-elle jusqu’au bout face à une Cedéao trop exigeante? menaçante? brandissant déjà, les forces militaires?
Au Mali, l’heure n’est pas à la panique. Visiblement, les militaires ne sont pas ébranlés par le cri va-t-en guerre de la Cedéao. Ceci, à cause de plusieurs raisons. Et l’une des raisons qui renforce la conviction de la junte, reste ce soutien venant de la part de la Russie. Le pays de Vladimir Poutine est prêt à contrecarrer les nations unies qui exigent le retour de IBK. Ce n’est pas fini.
La Russie, dans un échange de courrier de Kremlin avec la junte au pouvoir, la Russie apporte un soutien sur tous les plans aux autorités militaires. La Russie a rassuré dans ce mail, son appui militaire en cas d’intervention des militaires de la Cédeao visant à rétablir IBK au pouvoir. Pour Vladimir, il faut siffler la fin de IBK, chercher une solution pouvant aider à redonner confiance au peuple et les associer dans la guerre contre le terrorisme, que de voir les maliens devenir complices des terroristes qui font des pertes en vies humaines.
Source: Reporterdafrique