Le Mali s’est fixé comme objectif l’amélioration efficiente de l’exécution budgétaire et la qualité de ses dépenses publiques. C’est dans la perspective de la réalisation de cet objectif que l’hôtel Azalai Salam de Bamako a abrité, le mois dernier, la cérémonie de lancement du processus budgétaire 2019 de la Direction générale du budget.
Les agrégats économiques du Mali au vert en 2019
Placé sous la présidence de Zamilatou Cissé, SG du ministère de l’économie et des Finances, le lancement des travaux a été l’occasion d’échanger avec les partenaires techniques et financiers sur la mise en œuvre du budget programme ; la gestion des investissements ; le rôle des acteurs du budget programme et le cadrage macro-budgétaire pour 2019.
Aux dires de Mme Cissé, l’introduction pour la première fois du budget programme au Mali permettra de consolider et renforcer les résultats macroéconomiques à travers une meilleure planification budgétaire.
« Dans un contexte économique favorable, avec un taux de croissance de 5,3% en 2017 et une inflation maitrisée à 1%, les perspectives macroéconomiques s’annoncent favorables pour le Mali », a-t-elle déclaré.
Selon elle, le budget programme, associé au programme national de la GAR (Gestion axée sur les résultats), permettra de mieux aligner la gestion budgétaire du Mali sur les standards internationaux afin de répondre aux attentes d’amélioration de la performance macroéconomique.
« L’année 2018 sera animée d’un double objectif visant à poursuivre l’amélioration de l’exécution budgétaire, ainsi que la qualité des dépenses et des perspectives macroéconomiques pour l’année 2019 qui s’annonce bonne », a-t-elle indiqué.
L’année 2019 affichera par conséquent une bien meilleure tendance en dépit du léger repli du taux de croissance réel projeté à 4,7% contre 5,0% prévu en 2018. L’inflation est prévue à 1,6% en 2019 contre 1,3% en 2018, a révélé Zamilatou Cissé.
Rappelons que la reprise de la croissance de l’économie malienne a débuté en 2013, avec un taux de croissance de 2.3 %, et s’est poursuivie en 2014 et 2015 avec des taux de 7.0 % et 6.0 % respectivement. Elle a été robuste en 2016 (5.3 %) et s’est maintenue en 2017 grâce à une forte demande intérieure et à l’implémentation d’un ensemble de réformes économiques et financières.
Source: afrique-sur7