L’ancien chef de l’opposition est décédé la semaine dernière après avoir contracté le coronavirus à l’origine du Covid-19. Libéré au mois d’octobre après six mois de captivité au main des jihadistes, est décédé à Paris en France. Sa dépouille a été rapatriée le 31 décembre au Mali.
Avec notre correspondant à Bamako, Kaourou Magassa
Le cercueil de Soumaïla Cissé est posée sur une table. En face, une photo de l’homme politique malien. Les discours d’hommage au pupitre installée dans la cour du Palais de la culture se succèdent. L’état qui participe à l’organisation de la cérémonie est représenté par le Premier ministre Moctar Ouane.
De nombreux membres du gouvernement sont également présents, mais c‘est aussi et surtout la classe politique dans son ensemble qui assiste aux obsèques. Comme une nation reconnaissante au parcours politique d’un homme dont la vie aura marqué son pays ces dernières décennies notamment de par sa participation à trois élections présidentielles
Au coeur de la cérémonie, la famille. Le discours de Bokar Cissé, le fils aïné du défunt a particulièrement ému les militants qui arborent des t-shirt à l’effigie de Soumaïla Cissé. Quelques sanglots se font entendre dans l’assemblée. En ce vendredi 1er janvier 2021, après la cérémonie, une partie de l’assemblée se dirigera vers les mosquées du quartier. Comme le veut la tradition une prière mortuaire se fera sur la dépouille de Soumaila Cissé avant son inhumation au cimetière du quartier de Sogoninko.
RFI