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Mali: le procès de l’ex-putschiste Amadou Haya Sanogo se fait toujours attendre

La justice malienne a rejeté ce vendredi 26 janvier la demande de mise en liberté conditionnelle introduite par les avocats pour Sanogo et ses seize co-accusés, à l’exception de deux d’entre eux qui ont été relâchés ou ont vu leur contrôle judiciaire s’assouplir.

C’est la première fois que des prévenus cités dans l’affaire des bérets rouges voient leur requête acceptée par la justice malienne. Yamoussou Camara, un très proche du général Sanogo mais aussi ex-ministre de la Défense au moments des faits, a été mis en liberté conditionnelle « pour des raisons de santé », invoque la chambre d’accusation.

L’autre prévenu, le général Dahirou Dembelé, chef d’état-major des armées en 2012, était quant à lui sous contrôle judiciaire depuis trois ans. La justice a décidé de surseoir à cette mesure. Il est donc entièrement libre de ses mouvements. A la différence des autres prévenus, tous deux ne sont poursuivis que pour leur complicité présumée. Les charges qui pèsent sur Amadou Haya Sanogo et ses co-accusésrelèvent de l’enlèvement de personne et d’assassinat.

L’association malienne des droits de l’homme (lAMDH) a immédiatement lancé un appel au gouvernement pour que « toutes les mesures soient prises » pour que les deux hommes comparaissent lors du procès. Un procès qui se fait attendre. Il a été reporté sine die depuis plus d’un an maintenant.

 

RFI

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