C’est ce que les décideurs politiques du Mali entendent relever. Cette démarche ambitieuse a été rappelée par le ministre de l’Economie et des Finances, qui intervenait dans l’émission spéciale grand débat de la radio panafricaine Africa n°1.
A cette occasion, le Dr Boubou Cissé a fait cas de la gestion de la sortie de crise qui est adossée à une politique de développement social. Ce, pour satisfaire la demande sociale notamment le cas préoccupant des couches défavorisées.
Pour le Dr Boubou Cissé, le Mali, par le respect des critères communautaires de l’espace UEMOA, occupe la 3ème place économique après la Côte d’Ivoire et le Sénégal et se place en 7ème place dans la CEDEAO. Une crédibilité du pays qui fait qu’il est important que le grand public sache qu’il a des dirigeants qui respectent les engagements pris auprès des partenaires au nom du Mali, malgré les difficultés. Il est également plus important que cette croissance soit au grand bénéficie des couches défavorisées : ce qui est une volonté du Président IBK.
La gestion de la sortie de crise est adossée à une politique de développement social, dira le ministre Cissé. Ce volet social a pour but l’amélioration des conditions de vie des populations. Une volonté du Président de la République, basée sur le programme présidentiel d’urgence sociale pour que les populations bénéficient d’avantage de la croissance économique surtout au niveau des services sociaux de base : la santé, l’éducation, l’accès à l’eau et le volet infrastructure rurale.
La croissance économique a permis aussi d’augmenter les salaires des fonctionnaires. Au Mali, les salaires ont augmenté de 20% et ce, depuis 2015 avec une baisse de l’impôt sur les salaires de l’ordre de 8%. Ce qui a permis une augmentation sensible des pouvoirs d’achat. L’augmentation de 100% des allocations familiales et du SMIG à 100%. Des efforts ont été faits et les faits plaident pour ces mesures.
Mahamane Maïga
Source: lejecom