Le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), regroupant les principaux groupes armés maliens du nord, a annoncé, mardi, son retrait de la ville de Kidal pour des “raisons stratégiques pour cette phase de combats.
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, avait annoncé, un peu plus tôt, dans un flash spécial diffusé sur la télévision nationale que les Forces armées maliennes “se sont emparées” de la ville de Kidal (nord) ce mardi 14 novembre 2023, “en infligeant de lourdes pertes aux groupes armés terroristes”.
Goïta a affirmé : « aujourd’hui, nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal » précisant que « notre mission n’est pas achevée ».
Le CSP-PSD a annoncé de son côté avoir décidé de « se retirer de la ville pour des raisons estimées stratégiques pour cette phase de combats » avant de lancer « un appel à toutes les composantes du peuple de l’Azawad à une mobilisation permanente pour atteindre les objectifs déterminants de la nouvelle étape de notre lutte commune ».
Le 8 novembre courant les Forces armées maliennes avaient annoncé avoir mené des frappes aériennes contre “des cibles de terroristes” à Kidal au nord du pays, dans l’ex-camp de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma), abandonné par la mission onusienne le 31 octobre dernier.
Le CSP-PSD avait, pour sa part, déploré la mort de 14 civils dont des enfants et des notables et indiqué que les frappes simultanées ont visé un regroupement d’enfants, devant l’école près du camp abandonné par la Minusma à Kidal et une réunion des notables dans la ville.
AA/Bamako/Amarana Maiga