Le “Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans”, organisation jihadiste née de la récente fusion de plusieurs groupes du Sahel, a revendiqué ce samedi 1er avril une attaque menée le 29 mars contre l’armée malienne, selon le centre américain de surveillance des sites jihadistes SITE.
Des hommes armés avaient attaqué le 29 mars un poste de sécurité dans la localité de Boulikessi, frontalière du Burkina, tuant deux gendarmes et un civil maliens, selon des sources maliennes de sécurité.
« Mercredi dernier, une brigade de moudjahidine a réussi à attaquer un poste de gendarmerie à Boulikessi », indique le groupe jihadiste, lié à Al-Qaïda, dans un communiqué cité par SITE. « L’attaque a permis de tuer trois gendarmes et d’emporter un butin d’armes et de munitions », selon ce communiqué.
Onze militaires maliens avaient déjà été tués le 5 mars dans cette même localité, lors d’une attaque déjà revendiquée par le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ».
Fusion
Ce nouveau groupe – « Nusrat al-Islam wal-Muslimeen », de son nom original en arabe – est né de la fusion, annoncée le 2 mars, des groupes Ansar Dine d’Iyad Ag Ghali, Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar et « l’Emirat du Sahara », une branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Le groupe est dirigé par Iyad Ag Ghali, dont le mouvement Ansar Dine a fait partie des organisations jihadistes ayant contrôlé le Mali durant près de dix mois, à la faveur d’une rébellion touareg.
Source: jeuneafrique