La force française Barkhane, située au nord du Mali depuis près de quatre ans, maintient toujours “la pression sur les groupes armés terroristes”, semant la panique dans l’extrême nord du pays, selon un point de situation de cette mission, publié jeudi.
La force Barkhane déployée au nord du Mali
Après le parachutage fin septembre à Ménaka, au Nord-Est du Mali, d’une centaine de soldats français et l’opération conjointe qui a suivi au sol avec les Forces armées maliennes (FAMA), un caporal de la force Barkhane a été tué, le mois suivant, dans une opération anti-djihadiste à Gao, dans la même région.
Depuis lors, “la situation sécuritaire n’a pas évolué dans la zone d’intervention de Barkhane”, a indiqué cette force, dans un point de situation, affirmant qu’elle “continue de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes (GAT), en coordination étroite avec ses partenaires”.
Le document publié sur le site de l’armée française précise également que “Barkhane poursuit ses opérations de reconnaissance, de fouille, et ses actions ponctuelles visant au démantèlement de réseaux dans la région de Kidal, ainsi que son action dans le Liptako, à la frontière du Burkina et du Niger”, expliquant qu’”il s’agit de conserver l’initiative face aux GAT dans la région”.
La force Barkhane compte près de 4.500 soldats.
Début juillet, une attaque kamikaze qui avait visé l’opération de la force française à Gao, continue de susciter des interrogations au sein de l’état-major. Cet attentat a fait quatre morts et plusieurs blessés, dont des cas graves.
Source: afrique-sur7.fr