Depuis la conclusion en juin dernier d’un accord financier d’envergure avec le chinois Ganfeng Lithium, Firefinch n’a plus énormément d’obstacles à franchir afin d’exploiter les gisements de lithium maliens situés à Goulamina. Une décision finale d’investissement est attendue d’ici décembre 2021.
Firefinch et son partenaire Ganfeng Lithium veulent commencer la production au projet de lithium Goulamina en 2023. C’est l’annonce faite le 16 août par la compagnie minière australienne qui précise qu’une décision finale d’investissement allant dans ce sens sera prise d’ici la fin de l’année.
Cette étape franchie, les deux partenaires finaliseront la création de leur coentreprise qui sera dénommée Leo Lithium, en référence à l’animal africain dont le nom en français rappelle les batteries lithium-ion (Li-ion). La société ainsi créée deviendra le nouveau propriétaire de Goulamina et elle sera cotée sur la bourse australienne ASX au premier trimestre 2022. Ses propriétaires seront les actionnaires actuels de Firefinch qui recevront une participation proportionnelle à leurs actions dans la compagnie actuelle.
Il faut rappeler que cette volonté de séparer Goulamina des autres actifs de Firefinch s’explique par une volonté de la compagnie de se consacrer à l’exploitation aurifère, par le biais notamment de la mine d’or Morila. La création d’une nouvelle société offre également la possibilité de développer plus vite le projet Goulamina dont les travaux de construction sont déjà entièrement financés grâce à l’accord avec Ganfeng Lithium.
Notons que Goulamina n’est pas le seul projet de lithium qui se trouve à un stade plus ou moins avancé de développement. Ainsi de son côté IronRidge Resources ambitionne de faire du Ghana le premier producteur ouest-africain du métal.
Emiliano Tossou
Source : ECOFIN