Éviter le rond point de l’indépendance, la manifestation enseignants-étudiants dégénère un peu. Les policiers ont tiré des gaz Lacrymogène.
A suivre
Lors d’une nouvelle réunion convoquée par le ministre du Dialogue social, du travail et de la fonction publique, le lundi 9 mars dernier, les syndicats des enseignants grévistes et le gouvernement malien ne sont pas parvenus à réduire leurs divergences. Les quatre propositions de la partie gouvernementale ((1ère proposition : amener la grille à 1100 en janvier 2021 ; 2e proposition : 1200 à partir de janvier 2021, 3e proposition : 1100 au 1er janvier 2021 et 1200. 4e proposition : 1100 au 1er janvier et 1200 au 1er janvier 2021) ont été rejetées par les enseignants. Tout en reconnaissant la légitimité de leur combat, le gouvernement, par manque de moyens, a ainsi fait appel au sens du « patriotisme » des enseignants grévistes.
Les syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016 ne l’entendent pas de cette oreille. Ils continuent d’exiger l’application de l’article 39 de la loi N°2018-007 Du 16 JAN 2018. Selon eux, « les négociations ont échoué car le gouvernement campe toujours sur la même position, c’est-à-dire indice plafond 1100 à compter de janvier 2020 et 1200 à compter de janvier 2021, ce qui nous ramènerait d’office dans la grille du statut général. » « Nous demandons donc à toutes et à tous de sortir le mercredi, 11 mars 2020 pour participer à la grande marche pacifique organisée par les Syndicats de l’Éducation Signataires du 15 octobre 2016. Seuls, notre engagement et notre détermination feront plier ce gouvernement voyou sans foi ni loi, qui a un mépris profond des enseignants », expliquent, les enseignants grévistes, dans un communiqué.
Jack Dzaku