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MALI: la conférence nationale demande de négocier avec les terroristes

On s’attendait à tout sauf à ce que les participants demandent ouvertement “d’engager des négociations avec le prédicateur radical Amadou Koufa, et le chef islamiste touareg Iyad Ag Ghaly”.

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 C’est la principale surprise de la première phase de la conférence nationale malienne qui s’est achevée dimanche à Bamako. Mais ce n’est pas la seule. En effet, la question du statut du Nord Mali n’a toujours pas été résolue. D’ailleurs, rien que sur l’appellation à lui donner, il n’y a pas eu de consensus, puisque les ex-rebelle ont tenu à utiliser le terme “Azawad” alors que l’administration centrale et l’opposition voulait faire apparaitre le terme Nord Mali.


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C’est dire qu’il y a encore du chemin à faire, même si sur ce point précis, Bamako semble assouplir sa position. “Un comité d’experts doit se constituer pour discuter de la question de l’Azawad”. C’est ce qu’a déclaré Ibrahim Boubacar Keita, président malien, au moment de clore les travaux de la conférence. Il a d’ailleurs reconnu que les différentes parties ne sont pas arriver à un consensus. Pour lui, c’est ce même comité qui devra se pencher sur l’élaboration d’une “charte de l’unité, et de la réconciliation nationale”.

Pour les membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), cette région doit être considéré comme une entité politique et juridique englobant les régions du nord du Mali. Evidemment, ce n’est pas dans ce sens que l’entendent les autres participants qui accepte que l’Azawad soit une entité géographique, mais sans plus.


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En effet, les ex-rebelles savent que l’accord d’Alger exclut formellement l’idée d’indépendance d’une quelconque partie du territoire malien, par conséquent il ne leur reste que d’ouvrir une brèche pour aller vers le fédéralisme. D’où leur attachement à cette définition comme entité politique et juridique.

Pour certains participants, la crise a également pour origine, l’absence de vision, la mal-gouvernance et surtout la corruption qui gangrène l’administration.

Quoi qu’il en soit, cette première phase a permis de poser les bases d’un dialogue, même s’il reste du chemin à faire. En effet, les ex-rebelles qui avait menacé de boycott sont venu à la table des négociations dès le lendemain de l’ouverture des travaux qui ont duré une semaine. Alors que le principal parti de l’opposition malienne a assisté symbolique aux deux derniers jours y compris à la clôture.

 

Source: le360

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