Le ministre appelle aussi ces coordinateurs de lui fournir d’ici ce mercredi 20 avril l’impact de cette suspension des financements de la Banque mondiale sur la mise en œuvre de leurs activités. La suspension est effective depuis le 15 mars dernier.
Une des conséquences de l’embargo
Alousséni Sanou a rappelé, dans sa note, que ce sont les sanctions économiques et financières de la CÉDÉAO qui « ont empêché le gouvernement d’honorer ses engagements au titre de la dette publique extérieure ».
Il faut souligner que la Banque mondiale avait déjà suspendu ses activités au Mali le 24 mai 2021. Cette suspension avait duré trois mois. C’était suite à la prise du pouvoir par le colonel Assimi Goïta.
Urgence d’œuvrer pour la levée des sanctions
« Il est impérieux d’œuvrer aujourd’hui pour la levée de ces contraintes financières au Mali », alerte Pr Abdoul Karim Diamoutené. L’économiste-chercheur à l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako met l’accent sur le « besoin de ressources pour financer les actions de développement » dans le pays.
Studio Tamani