Le Mali est l’un des principaux producteurs africains d’or et les revenus générés par le secteur minier dans ce pays dépendent fortement du cours du métal jaune. Cependant avec le développement de nouveaux projets sur d’autres métaux, la dépendance envers l’or devrait baisser dans quelques années.

La compagnie minière GoviEx Uranium a annoncé le 3 février le lancement d’un programme de forages de 6 000 mètres au projet de polymétaux Falea. Le programme d’exploration de cette année devrait se concentrer sur les cibles identifiées par les levées géophysiques de polarisation induite (IP) réalisées en 2020 et 2021 sur cet actif hébergeant notamment des minéralisations aurifère, uranifère et argentifère.

« Les résultats IP et les premiers échantillons indiquent que nos ressources connues actuelles pourraient n’être que la pointe de l’iceberg sur ce gisement, qui contient déjà 31 millions de livres d’uranium, 63 millions de livres de cuivre et 21 millions d’onces d’argent », indique Govind Friedland, président exécutif de GoviEx.

Si ces premiers résultats sont prometteurs, la compagnie espère les confirmer avec les nouveaux travaux, ce qui pourrait déboucher sur une hausse du potentiel minéral du projet dans la prochaine mise à jour des ressources minérales.

Alors que la plupart des prévisions tablent sur une hausse de la demande d’uranium et de cuivre en raison de la transition énergétique, le projet Falea pourrait devenir dans quelques années l’une des mines approvisionnant le marché mondial.

Emiliano Tossou

Source : Agence Ecofin