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MALI-France :Les conditions d’un retour à la normale !

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a affirmé, le mardi 25 octobre 2022, au 8e Forum international sur la Paix et la Sécurité à Dakar, que son pays était prêt à traiter avec tous les partenaires, y compris la France, à condition que ceux-ci respectent sa « souveraineté » et ses « choix stratégiques ».

Le Mali est disposé à restaurer ses liens avec la France, mais à certaines conditions. Que sa « souveraineté » et ses « choix stratégiques » soient respectés par Paris. C’est ce qu’a signifié mardi, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, lors du 8e Forum international sur la Paix et la Sécurité à Dakar.

« Le Mali a souhaité que notre souveraineté soit respectée, que nos choix stratégiques et nos choix de partenaires soient respectés, et que les intérêts vitaux des Maliens soient pris en compte », a affirmé M. Diop au 8e Forum international de Dakar, conférence sur la sécurité et la paix en Afrique, pour expliquer la brutale dégradation des relations entre les deux pays qui a conduit les militaires français à quitter le Mali en août après neuf ans de lutte contre les jihadistes.

Interrogé sur ses accusations contre la France dans une lettre adressée en août au Conseil de sécurité de l’ONU, dénonçant notamment des « violations répétitives et fréquentes » de l’espace aérien malien par les forces françaises, M. Diop a affirmé que son pays attendait la session spéciale qu’il réclame pour en produire les preuves.

« Le Mali a souhaité que notre souveraineté soit respectée, que nos choix stratégiques et nos choix de partenaires soient respectés, et que les intérêts vitaux des Maliens soient pris en compte », a avancé le ministre Diop à la presse expliquant la dégradation des relations entre Paris et Bamako.

Pour le ministre des affaires étrangères, l’intérêt de l’Afrique réside dans la « diversification de ses partenaires », sur la base d’« une approche gagnant-gagnant».

Interrogé sur les accusations portées par son pays contre la France évoquant son appui à des groupes armés terroristes, le chef de la diplomatie malienne a rétorqué en ces termes : « Le Mali n’est pas un enfant, nous sommes membres des Nations unies, nous connaissons les règles. Nous avons demandé une session spéciale pour pouvoir discuter de cette question ».

Mais les autorités de Bamako n’ont jusque-là pas obtenu gain de cause, amenant le ministre Diop à s’interroger : « Ceux qui sont en face, de quoi ont- ils peur ? Si on n’a pas de preuves, qu’on convoque la session », a-t-il lâché au Forum à Dakar.

Le Point

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